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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 16:15

            

 Ami lecteur et amie lectrice

   Dépassant les plus folles espèrances, mes poésies atteignent

dorénavent les mille visiteurs. Ce qui est énorme en poésie 

puisque une plaquette  de poème éditée à deux ou trois cents 

exemplaires, c'est déja bien. Alors mille vous pensez, soyez 

en remerciés. On dit communément que la curiosité est un 

vilain défaut,mais c'est la preuve que cela peut s'avérer être

une magnifique qualité. Car, dans maints domaines, elle

permet de faire des découvertes,inattendues, en chemin vers

l'inconnu;préjugés s'abstenir. J'espère que vous aurez 

apprécié, voire aimé mes poésies. Et que vous estimiez

qu'elles sont bonnes, voir très bonnes même si tel était le cas.

Alors n'hésitez pas à en parler autour de vous pour que le 

nombre de lecteurs augmente encore; et de nouveau un grand

merci à vous pour ce partage bienheureux.

 

 

 

 

                                           PREMIERES

 

                                ECRITURES

 

                                            POETIQUES

 

                                                              DE 

 

                                                          FRANCIS DOMONT

 

AVANT-PROPOS

 

pr

    La publication des Premières Ecritures Poétiques est en fait la réédition de mes deux premiers ouvrages de poésie: Au cœur de Francisco & le Chant du printemps céleste. Epuisés depuis longtemps et introuvables à l’époque dans les librairies, ils sont ainsi de nouveau disponibles auprès des fidèles lecteurs et pour ceux & celles qui désireront découvrir le jeune poète que je fus.

En ce qui concerne Au cœur de Francisco, la tentation aurait été facile & aisée de modifier la structure rythmique et d’apporter des retouches aux poèmes. J’ai d’emblée refusé pour la bonne raison que je tiens à restituer l’œuvre intégrale. Au cœur d’une poésie ô combien vivante, animée, mousseuse & sans cesse mouvante. Je veux garder ainsi intact l’état d’esprit l’inspiration la fraîcheur la spontanéité l’émotion l’originalité l’état brut -le charme peut-être, l’avant-gardisme probablement-tels ils furent écrits alors. Sauf qu’évidemment, il fallait supprimer les nombreuses fautes d’orthographe dues pour la plupart à l’imprimeur alternatif de l’édition originelle. A noter surtout que cinq poèmes inédits (retrouvés dans la paperasse de jadis)ne figurant pas dans le Cœur initial sont présents dans cette collection: ce sont Poème 73,Loin loin très loin, & Farce cuite des vendanges. Plus Prosaïne & Ramakrishna pondus juste après la sortie du recueil et que j’ai décidé d’induire pour clôturer la plaquette des poèmes de ces Premières écritures poétiques.

En ce qui concerne le Chant du printemps céleste, le texte était & est toujours à mes yeux si « parfait » -relativement à sa manière bien sûr- dans sa structure écrite que la longue logorrhée est donc restituée intégralement sans l’ombre d’une hésitation.

... Quand même, c'est avec immense joie & léger pincement de l'âme que je vois cette réédition: car c'était le temps de la pureté de l'innocence du rêve de l'émotion etc. En effet ces juvéniles élans poétiques traduisaient  bien des vibrations nouvelles & positives, un concert de mots de lignes de vers de phrases immaculate, et un cœur quoique traversé de fulgurances déjantées néanmoins chastes. Même s'il est clos depuis longtemps, béni soit-il ce temps frémissant de partances vers un modelage inconnu. Et s'il fallait employer une image comparative à celle de petits feux "pétaradant" avec comme seul but leur propre jouissance de se consumer, en ce monde actuel de plus en plus absurde injuste extra-commercial aliéné consumériste à outrance, puissent-ils alors, même si ce n’était que pour quelques uns, apporter une bouffée d'oxygène dans un air survicié par tant de nuisances & purulences...

.

   Ainsi, ami lecteur, toi que j’aime particulièrement

                      je te souhaite maintenant

                            bonne découverte

                                        ou

                            bonne redécouverte

   Pour ma part, je puis continuer plus pacifié & comblé...

 

                   FRANCIS DOMONT

 

 

 

si vous voulez me joindre pour donner vos appréciations

de mes écritures poétiques, je vous laisse mon adresse 

e : mail. Surtout n'hésitez pas, cela me fera plaisir.

Francis.Domont@laposte.net

Tel: 06.28.27.61.33

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AU COEUR 

 

DE

 

FRANCISCO

 

 

POEMES  

 

 

 

 

 

 

 

 

TOTO

 

Il était une fois un homme nommé Toto

Les gens le considéraient comme bien sot

Il avait déjà dépassé la quarantaine

Et il ne savait ni lire ni écrire

Ni même où se trouvait la Seine

Ainsi au village c’était toujours le fou rire

Travailler aux champs et donner à boire aux veaux

Avec cela il pouvait se payer plusieurs pots

Il se foutait de tous les bourgeois

Car à vrai dire sa philosophie n’était pas conforme aux lois

« Moi les belles pépées j’les préfère en costume d’Eve »

ou

« Un p’tit veau qui boit pas y crêve »

Voilà pourquoi certains jours on le trouvait dans le fossé

Mais le lendemain ce n’était plus que le passé

Il était de nouveau en forme et les yeux pleins de bleu

Et moi de même de voir un homme heureux

 

 

 

 

HARMONIE

 

Les doigts coulent sur l’harmonium

Les deux mains s’élèvent vers l’avenir

Les flammes se purifient lancinantes

Le temps et l’espace se rejoignent

La lune le vent bercent la foule

Calme  quiétude

Parcourent la nuit

Seulement le crépitement et les notes

Nous sommes dix cent mille

Tous unis tous fraternels

Libres dans la solitude commutative

Le sourire est le langage universel

Il illumine la pensée

Et met à nu les cœurs

Le silence est un sourire significatif

*Le monde est amour*

L’amour est de ce monde

La haine est de ce monde

Mais celui qui rejette la haine et embrase l’amour

Chaque jour voit son souffle se vivifier davantage

L’amour l’embellit

- Nous nous embellissons -

 

 

 

 

NON-LIEU

 

 

Nuit du silence

Des flammes s’élancent

Raniment la vie

 

 

Des ombres s’avancent

Rouges & noires balancent

Troublent l’harmonie

 

 

C’est l’espérance!

La vie encense

Sacre la folie

 

 

 

 

 

POESIE 73

 

La poésie c’est la goutte de rosée

que tu savoures un matin de jeun

La poésie ce sont les libertés

que l’on balance sur vos gueules

 

La poésie c’est une bouffée d’air

dans la connerie

La poésie c’est un blues misère

qui se rugit

 

La poésie ce sont les nuits toujours recommencées

pour que bientôt le jour définitif s’installe

La poésie c’est l’éternité recherchée

pour que l’instant s’avale

 

La poésie c’est la mer qui descend

dans vos cœurs refroidis

La poésie c’est l’éternel printemps

qui électrise la vie

 

La poésie c’est tout ce sang suintant

qui vous fait pâlir

La poésie ce sont tous ces chiens puants

qui vont vous salir

 

La poésie ce sont ces silhouettes muettes

qui flottent dans les rues colorées

Semblables au vol de ces mouettes

effleurant la mer le vent salés

 

La poésie ce sont des mots saignants

que l’on crucifie

La poésie ce sont des espaces blancs

qui nous asphyxient

 

La poésie c’est ce mec seul

qui divague avec les étoiles

La poésie c’est ce mec seul

qui se bat avec sa toile

 

Poésie tu es notre ombre

qui nous hante

Poésie cet abîme sombre

qui nous tente...

 

 

 

L’EAU DE MESNIERES

COULE A JAMAIS DANS MES VEINES

 

La nuit effeuille doucement ton vrai visage. La lune s’engouffre dans les bâtiments. Près du puits des baisers voluptueux entre un petit lézard et les cailloux ferrés dans l’éternité. De vieilles croûtes mauves remontent à la surface pour éclater et murmurer: liberté. Dans l’étable la douleur ailée au vent se repose semblable à l’hindou se recueillant sur la grève mouillée de chaleur. Dans le cellier le cidre préserve avec délicatesse la bonne humeur. Et au centre la haine et la bêtise croupillent dans le fumier...

 

 

 

EUROPE PAYSAGE

 

De routes en routes, de rochers en rochers, de villes en villes, il avançait à travers sa sensibilité avec pour pavillon les godillots le parka le jean et la tunique bleue-pyramide

Le clochard céleste joue & s’amuse avec sa cloche à larmes: Gypsie.Et il se retrouva dans le ventre de sa mère

Ahan! Hue bourrique hue!

Femme fatale croît au rythme de l’Express porteur des fleurs venimeuses. Les vingt deux lettres du totem des Vikings sont les deux ailes de mon alphabet nourricier.

Roule   roule

Le pouce bat la mesure des deux pieds

L’hospitalité de deux bergers et d’un village crétois; l’équilibre la bonté & la sagesse des anciens

La nuit dans le pays de la dame d’Arhüs le vol de trois oies sauvages: un doux frou frou ample & majestueux au milieu des rêves

Les sabots et la robe à carreaux bleus & blancs de Turill à Oslo

Près de Mons le café offert par une vieille femme

Les pelouses accueillantes de Londres et d’Amsterdam

Le shit la bière le vin à travers les frontières

La vie de tous les compagnons qui passent ou repassent

La vie de tous ceux qui peuplent le reste

Le prisme de la gaieté irradie l’iris

Ecoute la mer te bercer quand tu dors: c’est une marche dans les torrents de feu

Bouffe délirant aux sons astrogastronomiques

Pisse: sur une jetée de port, dans la nuit des villes; pisse enfin seul là-haut sur des sommets enneigés

Le prisme de la gaieté irradie l’iris

Au cheval de la medina de Casablanca**A son turban rouge**

Au Malaisien**A la douceur de ses gestes de bête dépouillée**

A Fabien de Buchy**A son suicide**Clap your hands pour John Mayall**

Aux architectures passées**Aux deux lions qui y apparaissent selon... **

Aux étoiles... **Pour le rien... *** Trouvez le rien... ***

 

 

 

DIVERTISSEMENT EN HOMMAGE

AU ROI UBU

 

Refrain:

Par les cornes du père Ubu

Et par les couilles vertes du père Ubu

 

Des nœuds des nœuds qui défilent

A pas perdus rocher soulevé

Et un beau jour une rosette

Qui s’envole de la tête

 

refrain

 

Pierrot sur son fil

Sourit à la lune

Tandis que des corbeaux

Passent dans vos têtes

 

refrain

 

Un oiseau mort sur un ballon

Des myriades de pâquerettes s’étiolent

Et le fou rire du printemps

Qui claque dans vos têtes

 

refrain

 

La peau du cœur s’effrite

Dans les prés verts

A vos vélos! Bicycle

Des explosions plein vos têtes

 

refrain

 

Gong sur la machine molle

C’est le clown Zappa avec ses mères

Vous et eux se marient

Des trous dans vos têtes

 

refrain

 

Sur la face droite un point rouge

Sur la face gauche un point noir

A vos « home » ingénues

Des révolutions dans vos têtes

 

refrain

 

Une grappe un carton tournent

Le roi Ubu se lève

Est-il fou ce pantin?

Mouvez les ficelles de sa tête

 

refrain

 

Des nœuds des nœuds qui défilent

A pas perdus rocher soulevé

Et un beau jour une rosette

Qui s’envole de la tête

 

refrain (bis)

 

 

 

 

PRINTEMPS

 

L’envers du décor resplendit sur ta robe écaillée

Look:

Les vagabonds naviguent le regard dirigé vers les hanches & les cimes silencieuses tandis que l’ancre des ports se morfond dans l’apaisement

 

Le mois de mai s’enflamme

Toute vie monte jusqu’aux cimes

Des astres brille la pureté

 

Toujours: des coquelicots fleurissent sur du sang coagulé

et les mains d’aigle sur des jonquilles

 

L’énigme du sphinx dévoilée

Par la force du serpent auréolé

Arainé  areiné  auréolé 

 

Pelle aux reins le pèlerin pèle le rien

La barbarie s’effondre de tous les stades connus & inconnus

 

Monte descend

Francis de Bray

Tournoie

 

La saga des sages du temps immortel

En ballade d’amour

Avec un pousse-pousse chinois ou un cheval vert fou-ailé

 

Tes pas doivent semer des pétales étoilés

 

Ne tuez pas l’éternité! Elle n’est absente que si on la tue

 

Ne tuez pas l’éternité!!!

 

 

NOTERAMES

 

Voguent la salive et la barbe des paumés

A la recherche d’Aqualung

Boucliers   Bacchanales

Traversée sur un clou

Ardent baladin brûle dans le sérail-corail

Le bleu verdâtre se pâme de délices

Les sirènes se meuvent dans les profondeurs

Gélatines

Hiéroglyphes pour les orchidées inassouvies

Pétrarkises jusqu’à l’horizon des soupirs

Hiéroglyphes court-circuités balancez-vous

Un seul nom réel  Un seul nom réel

Notérames Notérames

NOTERAMES

 

 

 

 

YIPPIE POESIE

 

Repu un complet veston gesticule

Le fric s’ennuie dans le brouhaha

Un enfant du Tiers-monde crêve

 

Flotte marche, petit, flotte marche

Une vache s’enfonce par ronds concentriques dans une falaise

Une pyramide en carton s’écroule

Les poumons des androïdes pleurent

C’est plein de consciences qui divaguent

Aux quatre coins du monde

En quête d’encens & de coucous. coucous. coucous...

Mille bougies  mille herbes  mille bouteilles

ça carillonne  ça papillonne  ça se balade

Mains dans la main

 

Le chat du roi miaule

Le chat du pauvre miaule

 

Unissez vos voix électromagnétiques

Pour l’harmonie des ondes del mundo

Explosions mentales  révolution

Révolution  explosions physiques

Ecoute: la longue chaîne d’amour

Arpente toujours la cascade bleue

 

Les fils d’Occident et d’Orient s’unissent

Le mois de mai se dresse & tonne

Moog guimbarde sitar tam-tam guitare

Retour avec Pégase d’Orion & d’Andromède

 

Le coq chante: Il est 5 h du matin

 

Désormais la terre peut devenir poétique

 

ORANGE 75

 

Les oranges et les fourmis

La palette et les fontanelles

s’ouvrent

s’écoulent

 

Les arcs-en-ciel tes yeux ô mon serpent

Les ours les orties les margelles

scandent la tristesse

haute-fidélité

 

Tes étreintes non-sortilège le vagabond

La foire

Le battement à deux temps

et à double emploi

Dans la nuit les parcs à cochons ouverts aux élans

amoureux

 

Un chien les précipices la vipère

s’évanouissent cœur fou

Les gardiens de blés

Les vaches gardiennes des rires

Dans l’herbe de tes gestes les rêves fleurissent

 

La jouissance sirène la vraie vie

 

La fumée des baisers  les lampes des neiges

s’échappent de tes bras ô ma roulotte

Les oranges filent & les violons mûrissent

L’orang-outan se déliane

L’orage délivre ton corps

 

Les papiers  les vagues  la cordelette

se rétractent

se referment

ô ma baby qui s’éloigne qui se meurt qui s’éloigne...

 

Terre! .....Terre!!

 

 

LOIN LOIN TRES LOIN

 

Loin loin très loin. Go Cassis go. Loin toujours plus loin. Sur les routes des corps et esprits: les grondements des intestins, les lunes invisibles;et les limbes renouvelés. Partout des orgies de poings levés tombés et se relevant sans cesse. Parfois un marchepied pour dérouter les fatigues et extirper les venins emmagasinés.-Vaut-il mieux frapper sur une caisse ou sur un enfant... -

Loin loin très loin: après maintes échancrures maintes ébullitions maints échalelouvages des crevasses grandissantes avec in frontum un frigidaire offert à toutes vos gueules qui s'amenuisent au fur et à mesure de l'avancée. Les champs magnétiques fleurissant de vraie vie. Les loups-garous frénétiques de tempêtes. Les roulements abyssaux. Après d'infinis mouvements péristaltiques la rencontre de l'astéroïde Y 53058 et des trompes non-fouettées.

 

 

 

 

DEROULE-TOI PAPER BOOK

 

Le vide est forme et la forme est vide

Paper book

Turista

Converting industries

2343,Chalta Shahji,Dharampura

Chawri Bazar,  DEHLI

 

Ecris paper book...

Et se fondre dans l’Unique

Contenu et contenant

ces multiples miroirs

 

Wake up!

 

Enrobé dans son dépouillement

« voyageurs dans la tempête »

Un bouddha en herbe

Deux bougies & un coconut

pour home

 

J’ai le blues du village

J’ai le blues du voyage

 

Qu’importe les baffes et les chutes

Plans fêlés  couleur speed

Petit vacher va son chemin

Celui qui mène à la p’tite fleur

 

A la seconde infinie

Go   Gô   Go

 

Le clin d’œil de la lumière

De quel hasard est-il?

Meus l’âge d’or meus

L’écoulement de l’instant

 

Cette énergie qui passe

De quelle force provient-elle?

Illumination de la pluie

Ou sonnerie du mental

 

La dévotion de l’encens

De quel sommeil surgit-elle?

Du cri sourd de cette bête

A l’identité de ces deux vies

 

Cette allégresse dans les rues

De quelle chaleur souffle t-elle?

De la prière au Divin

A l’amour du prochain

 

Et ce regard qui voit

Qu’il n’est pas encore né

Mais qui existe déjà

De quel tour provient-il?

 

Go   ô God   Gô

 

O les fougères les étoiles les jets d’eau le calice la boule de fer

le coq d’encens le Shiva en plastique les crayons de couleur et l’étoile mon luth cette étoile qui a trouvé le point de jonction: c’est la membrane de l’humilité

 

Plus tard...

 

...Et la joie fusait aux quatre coins des rues...

 

 

 

 

CLEF DE LA PAROLE OU LOI D’AMOUR

 

   Un crapaud badigeonne dans la mare où les yeux se sont rencontrés pour la première fois. La pyramide pourpre sur le sphinx des glaces en orbite dans les galaxies et la réverbération des ondes sur la terre. Un totem végétal compose avec l’apesanteur. Tôt le matin, bien avant l’aube, les images du malheur remontent encore pour rappeler le monde ancien; celui de la vieillerie opprimante, de la douleur, du mouvement mécanisé & de l’action entravée. Des larmes et des rires se chamaillent & s’éclaboussent le long d’une rigole. Du creux de la main et des éclats de rires se sont baladés une oie l’art & les fleurs de lys. Dans un coin en allant sur le quai l’iris se prélasse avec comme reposoir un coconut et deux bougies. Une bouse de vache taillée dans une souche de vigne crépite sur le sentier qui mène aux senteurs marines. Tandis qu’un rouge-gorge vaque à ses occupations les courses d’un tam-tam renversent le ciel. La marche irréversible

et pourtant le temps qui ne l’est pas. La marche vers la fatalité & le bonheur...la destruction de l’égo. Les vibrations nouvelles -celles de l’éternité et du présent sacralisés- qui descendent & tournoient sur les vies; les corps bleuis les cœurs dorés. L’adoration et l’innocence! sans entrave s’élancer & parcourir dans la spontanéité les espaces & la moisson -ou l’ainsité-.

  La roue du devenir a percuté l’hilarité générale.

 

 

 

 

« REVE 76 »

 

Il est tard

Une souris se balade dans la cuisine

-rat culbuté ou tare-

Donnez-moi du gruyère

Il fait faim de creuser des trous dehors

Le coq de bruyère

A apaisé mon tour de la raison

Il vente   il vente

L’horizon me fait les yeux doux

Rat... âge... à la ligne

A la croisée des menthes et des gâterïes

La rage des maux fuyera

Un kaléidoscope et un morceau de cake

Pour la guimbarde qui virevolte

La grotte cachée dans la glotte

Roc renversé

A corps perdu

Libère le cœur

A la rencontre de tous ces bruits

Le regard de feu l’hermine s’ouvrit

 

 

 

 

AMOURS VEGETAUX

 

La plume

balance du violon

parfume

l’air rondondon

dodino dodinette

s’entête

dans les fêtes

La cabrette

soubrette

crochette

la nuit

fille à marier

L’agrément en coton

muscle

tendu vers le vin

grelots

fontaines

bohémiens

La confession

femme à aimer

C’est la femme à aimer

la femme aimée

la femme à aimer

 

Tant de routes

pour la bouche

ou la douche

fleurissant sous la voûte

 

Le chien avec son os

bat le soir

ou l’encensoir

parcourant le cosmos

 

A LA MEDITATION DES PAUVRES

AUX MOUVEMENTS DE LEUR CHARISME

 

Tandis que les fleurs du piano tissent l’air marin

la mer agonisante verse des sanglots libidineux

 

C’est un village Gody

Nobody   Nobody

Elle rit la petite fée

 

C’est une terre couronnée de larmes

Aux armes   Aux armes

C’est plein de vacarme

 

Il pleut des fleurs

Aux chœurs  Aux chœurs

C’est Krishna qui bat son beurre

 

 

 

 

 

OFFRANDE DE LA MORT ET DE L’EPOUSE

ET DE LA VIE

 

   Une demi-lune aux pieds d’une tourterelle. C’est l’éblouissement: une pierre lunaire domine et supporte la croix rayonnante. Un voile sombre se défeuille sous la protection de la Voie Lactée: chapeau Charlot l’œil innocent se contemple dans les lèvres où fleurissent deux cornes des forêts et la corne des brumes. De profundis, au premier plan, l’orage en ligne droite: la lumière joue des tours aux ténèbres qui se nomment en réalité une table non garnie ou le pèlerin et l’ermite et le gypsie sans leur peau d’humilité ou le zéro et l’infini. Une échelle en bois bougée horizentalement se métamorphose en ceinture d’or reliant les deux corps. He comes from Horus un petit chat & ton home; un vase sur du gazon tend la main au sang des entrailles pâles. De la force des lettres rouges à la fragilité de l’animal doux comme l’amour de la squaw pour son papaoose.

 

-Pour Isis-

 

 

 

 

C’EST UN MORCEAU DE ROCK AND ROLL

 

C’est un morceau de rock and roll

Le flash cassé de la parole

Le psychédélisme de Lewis Carroll

Pinocchio au pays des casseroles

 

J’ne sais rien faire

Seulement battre le fer

Et faire des bulles

Car j’suis complètement nul

 

Ce sont des yeux de gars

Au goût aviné de tabac

A la bouche en flammes

Déposée sur ton âme

 

Je déambule sur les boulevards

En mâchant tous mes buvards

Et j’ai mal aux doigts de pieds

D’offrir tant & tant de baisers

 

C’est un morceau de rock and roll

Le flash cassé de la parole

Le psychédélisme de Lewis Carroll

Pinocchio au pays des casseroles

 

Elle est venue d’Orange

Aussi croquante qu’un ange

Aussi dingue qu’une bougie

Noyée dans de l’eau rougie

 

Les jeux interdits Christiane Rochefort

Le songe et les enfants d’abord

Francisco exilé au pays d’Archaos

Dépouille le corps d’Eros

 

Aussi c’est un mélange au goût bizarre

Quelque chose de nympho assez rare

Des éclaboussures dans une choucroute

O mon oiseau des îles ma chouchoute

 

C’est un morceau de rock and roll

Le flash cassé de la parole

Le psychédélisme de Lewis Carroll

Pinocchio au pays des casseroles

 

 

 

 

LES CLEFS DE LA P’TITE FUMEE

 

J’ai les clefs les clefs

de la p’tite fumée

 

It’s nice very nice

Au palais des glaces

Tango   Samba

Sur un air de honky tonk

Des myriades de soleils

Fleurissent sur les copains

C’est Mesnières qui chante

C’est Mesnières qui joue

 

J’ai les clefs les clefs

de la p’tite fumée

 

C’est Platini qui vaut de l’or en Italie

Victoire pour Martini-Porshe 24 h du Mans 77

Exposition de canots à Monaco

Et le mec David

Avec son tract « Votez autogestion socialiste »

De nous à vous

Herdji  Jean-Luc et Jean-Lou

Marshall t’es un cul

T’as vu la machine à voler le temps

Elle se pâme de plaisirs

Roucoule de rires

Au concours du non-ennui

 

J’ai les clefs les clefs

de la p’tite fumée

 

Gourou reste avec nous

Gourou bois encor’un coup

La peau du cœur s’effrite

Le prisme de la gaieté irradie l’iris

Il pleut sur la miséricorde

 

Il pleut du bleu

Il pleut du bleu

Gong sur la machine molle

C’est le clown Zappa avec ses mères

Voue et elles se marient

De la joie plein vos poumons

 

Gourou reste avec nous

Gourou bois encor’ un coup

 

J’ai les clefs les clefs

de la p’tite fumée

 

 

A TOUS CES BRISEURS DE LANGAGE

 

De profundis la houle hulule: « Les yeux barques des poètes roulent »

Tangue  tangue ma langue

L’ange nage  le braqueur braque  et l’innocent se branle

 

Chœur de mes pucelles:

Oremus sur ta framus

Dominus sur l’humus

 

Chœur de mes puceaux:

La boule se défoule

La moule s’écoule

 

Chœurs de mes vierges:

L’herbe défonce

Elle joue l’Annonce

 

Tangue tangue mon Ignu réincarnation de ce prophète de l’Hénaurme, ce vieil Ubu

 

Souvenez-vous en mes romantiques petits minets du langage surréalistique:

 

Le rhinocéros a déjà franchi les reins d’Eros; ah la partouze des douze préférés de cette chère harpe immolée!

 

Tangue tangue cette dingue de l’aventure

Point de départ... pas d’arrivée

Le cycle infernal c’est du vent

Le vent... c’est du temps

Evaporé en petite fumée

 

Cause toujours baba... cause toujours c’est vite écrit: un jour, comme dans les contes pour enfants, je pause mon stylo feutre, je plaide ma cause, et je file à l’anglaise

 

A Holly à Hollywood

On mâche du chewing-gum

Du carton du magnésium

Et on se tape des coudes

Comme on se tire dans le dos

 

Mes enfants instant solennel regardez ouvrez grands vos yeux que voyez-vous?

« Souriez Domont

ou

Le mont qui tracte le dos »

en Ut majeur

 

La pub fait des ravages

Le temps des sages

Le python a la rage

La course des âges

 

Tangue tangue. le drôle harangue:

Mais il écrit en vers oh la la la la quel poète!!

C’est une grande fresque alcoolique qu’il vous déverse

un p’tit peu psychédélique aux bords

et un chouia nostalgique à l’intérieur

le reste c’est angélique & bucolique

 

Sur un mini-cassette

on joue un bon blues

Et on fait un brin de causette

Sur la voie de la petite Ourse

 

Il coïte à tâtons

A bâtons rompus

Le joyeux chaton

Qui a trop bu

 

Sur un air de rock & roll

On joue au football

Croyez-moi -Parole! -

On ne va pas à l’école

 

Un poème c’est de l’euphorie

Sur du papier

Une fois passée

C’est de la caca-momie

 

Tangue  tangue... et cassez les banques!

 

A vos casques!

 

A la littérature!

En voiture

Messieurs mesdames

 

Roulez   roulez

et faîtes vos jeux

Rigolez!

Turlupitude

Coloriez!

 

Les tulipes peignent des rouges-gorges

Pictures à gorge déployée

Sur les ailes

Des pélicans & des faons

 

Chut!  Chut!   A voix basse, confidentielle

 

Ignare voici Ignu

C’est le gars Rimb’

Résurrectionné en Ubu

Dans la basilique des limbes

 

Aux douleurs! De l’alghipan

Aux crampes aux hématomes

Partez en Afghanistan

Pour glorifier votre home

 

Mes frères préférés: les hindous

Mais aussi les indiens

Ils disaient: « hein!

Quel vaillant hibou... »

 

Car ce jeune hibou il susurrait avec tendresse:

 

Vous êtes un trou

Orgie de sornettes

Il vagine: hou hou

Le carillon en fête

 

Tangue  tangue. les barques soufflent:

 

 

Ecoutez:

Buvez vos douleurs

grillez vos rancœurs

embrassez vos sœurs

et saoulez vos cœurs

 

Riez à torrents perdus

pleurez aux pas retrouvés

accueillez les corps battus

et jouez dans les vagues de l’éternité

 

Sous le déluge

Croquez des mangues

Curez vos luges

Va  va  et tangue

 

......Tangue  tangue  tangue  tangue  tangue.....

 

 

 

 

L’ART

 

-Qu’y a-t-il dans tes yeux?

-Des nuages blanchâtres des bancs de saumons et le royaume de la sagesse

-Des tulipes aussi et la mémoire de l’histoire des phoques

-Assieds-toi dans mon bus magique

-Magnifique!! Oui réellement c’est très grand chez toi

-Et petit aussi comme les deux ailes de mon totem viking (un moment)... Et toi dans ton pays de casseroles

-Oh il surgit parfois les bons de quelques chamois...

-Jalousie n’est-ce-pas?

-Oui des histoires de joues pommées gommées pommardées...

-Ah! le temps où les anges brisaient l’Antécume...

-...Pour voir l’or des vagues siffler dans les étoiles

-(ensemble) ça c’est de l’Art; avec un grand A

 

 

 

 

- - FARCE CUITE DES VENDANGES

 

Qu'est ce que ceci?

-Il roule sa caisse

-Quoi? !!

-Un quai ici un quai là

-C’est un bateau avec deux yeux dedans à la coque

-Eh oui je préfère quant à moi le cake aux fruits

-Vous êtes un cas pardi.Complètement barjot

-Je mène ma barque comme je le peux. Et puis j’aime les p’tits chats

-Qui es-tu?

-Qu’est le sexe que j’ai?

-Cabotin canaillou...

-Arrête de canarder comme ça, veux-tu!

-Hibou ou giboue...

-Et le Bouddhisme zen?

-... ? !!

-Karine s’en va en paix et le meunier bat toujours son blé

-Tu dors ou tu rêves?

-After Math

-Rigolo

-Poils aux cocos

-C’est parce que tu aimes les noix de coco que tu dis cela

-Grand dieu! Plaise à Pluton c’est parce que les atomes existent et que les électrons tournent autour du noyau

-Si on revenait aux plaisances... aux bateaux par exemple

Raz de marée de tous ces cas

-(songeur)... En effet la friture...

-(après un moment -illuminé- ): ...La friture! ...la friture. oui le bateau est parti maintenant

 

 

 

 

A MOI FRANCISCO

 

Aérez! OM...

Take it easy

Shalom  Shalom

Aux corps & esprits

 

O petit Jésus et toi aussi mon doux âne mange un peu d’avoine comme ça tu pourras franchir le mur du son. Et les sonorités terre astrales s’épanouiront

 

La pomme

en terre

Gomme

Toutes les aires

 

-Allaite les pivoines et les pensées planeront-

 

Ton chapeau

de mi-clown

Ton chapeau

de chipoun

 

Ta blues-robe

plaine d’étoiles

Les bébés gobent

rient & koilent

 

Et bien vois tout ça mon amour ça s’écroule & récure ça épure & saoule

 

-Le carrosse roule sa bosse et les nénuphars étoilent les nymphes-

 

Ta prière

pleine de pistache

C’est du lierre

sur mes moustaches

 

Ta voix miel

sur mon beurre

C’est une vielle

perçant les cœurs

 

 

Et bien vois tout ça mon amour ça s’écroule & récure ça épure & saoule

 

-Au parking de la sagesse le klaxon parcourt les caresses-

 

Ton gaz hilarant

les vaches se traient

C’est vraiment marrant

mon petit âne brait

 

Mange le gâteau

c’est ton heure

Il est là le Tao

en plein bonheur

 

Et bien vois tout ça mon amour ç s’écroule & récure ça épure & saoule

 

Allez la joie

alléluia

Hare  hare

l’éternité

 

 

 

 

LES SPIRALES DU BONHEUR

 

C’est le corps « corps & biens » qui hurle sa déception comme une chatte triste qui jouerait du piano sur l’épaule du vent & sur l’apôtre parcourant le soleil. L’indépendance est belle comme la pancarte indiquant la voie du renard. Hurricane: des arcs-en-ciel de cynisme & d’espoir extraits de la non-satisfaction. Tiens mon pote préféré qui est en retard sur l’aire de stationnement. C’est la désaille complète. Moule à sexe: Moulinex!! Bien à nous les remparts solaires sont là. Il pleut sur la miséricorde. Des cordes à lier des cordes à délier: il n’a pas compris le langage télépathique. Un pot d’azalées & les cinq tulipes violettes ont chaud dans toutes les parties de leur corps devant les sourires & rires de cette chambrée. Allez circulez dans les spirales du bonheur.

 

 

 

 

BLUES DU PETIT POIS ILLARIE

 

J’ai le cœur qui chavire

Dans le cosmos du désir

Un petit pois gros comme une noix

Ce soir on va faire un terrible bœuf

 

Dans la marmite une fille

Bout; débordante de délires

Elle voit des moussons de plaisirs

Tripes à la mode de Caen jaune d’œuf

 

Dans le joual de ma carafe dorée

Luit femme fatale de mon âge

Tu es trop belle & trop sage

Un vegetable dérive teuf-teuf

 

Boum!! C’est l’éclatement: hisse et ho!

Dans une cuvette remplie d’eau

Coco fait coucou à la cocotte cosmique

La bobine se déroule à travers ping-peuf!

 

O le beau pousse-pousse que voici

O la belle natte que voilà

O le bel pussy-cat

O le bel ange Saint-Hilaire

O mon beau petit pois

O mon beau petit pois Illarie!

 

Illarie petit pois... petit pois Illarie...

 

 

 

 

TROUBLE-TEMPS

 

O mes femmes aux cœurs de dauphin & de mouton comme une azalée aux couleurs normandes

 

Sabots de Vénus

Sabots de la Vierge

 

Hommes creux et rose amère

 

Savourez

La mer de la sagesse

et

Les dents des entrailles

 

Cornes d’escargot

ondes & antennes

pôvre petit poulbot

 

La mélancolie des cumulus

Les mouvances de l’impatiens

 

Les noces de sang ce muguet quel délicieux arum

 

Les tempes de la métempsycose

Les peupliers de la méditation

Les tilleuls de la brume

 

Les herbes du clapier

Les claques de l’Angélus

La bonté sensitive de ce fumier

 

Beaucoup de chansons  beaucoup de houx

Beaucoup de sages   beaucoup de fous

 

C’est l’illumination du terroir

 

 

 

 

BON VOYAGE!

 

Au tableau il dessinait des spoutniks

P’têt ben la baguette magique Fagus

Réveillait le tic-tac cosmique du tic

La craie voyageait donc en mini-bus

 

Les quatre potes ni vus ni connus

Nous on aimait vraiment le français

Le monde libertaire Albert Camus

Et le théâtre du pays de Bray

 

En avant la zizique jouez dansez

La fée divine dessine Gandhi

M. Savary & ses animaux enjoués

Vibrent: « Prix d’honneur au Brie »

 

Tête de mule moule ta musique

De la douceur  de la douceur

Bon voyage joli royaume chimérique

Et n’oublie pas ton saule pleureur

 

M. Sentin sereine était ta science-fiction

Une boîte de camembert c’est plus boum

Des mille et une nuits par billions

Un coquelicot chante le santon-sgroum

 

Honnie fût notre joyeuse révolution

Les fils & filles que l’on égorge

Chemin de croix croix de l’ébullition

Krishna mantra m’éblouit la gorge

 

Tu vois mon pote M. le professeur

Ca sert de faire le pouce et se balader

Toi & moi on est allé chez le même coiffeur

Découper des cadavres exquis et les brosser

 

La terre a tourné n’est-ce pas M. Gagarine

La tête en fumée les pieds dans les nuées

Les dieux se sont bien amusés prends une aspirine

Et regagne ta citrouille & ta fusée

 

Oui bon voyage! Il est de retour

L’amour croupillait sous le palier

Un bon tour et un grand bonjour

Et le bonheur dans ses souliers

 

 

 

 

SYMPHONIE COSMIQUE

SELON ST FRANCISCO

 

L’aquatique

ondule dans ma tête

Lunatique

tournoie dans ma tête

 

O Aqualung mon ami

 

Ecoute: la longue chaîne d’amour

arpente toujours la cascade bleue...

 

Pelle aux reins le pèlerin pèle le rien

 

On joue un bon blues

sur un mini-cassette

Et on fait un brin de causette

sur la petite Ourse

 

Cornes d’escargot

ondes & antennes

pôvre petit poulbot

 

O les ivresses molles

La saga des sages

O les courses folles

La saga des pages

 

Les poumons des androïdes pleurent

 

Le thé embaume les cœurs

C’est le printemps du bien-être

La folie doit être gaie

 

Allaite les pivoines & les pensées planeront

Mange un peu d’avoine & le mur du son éclatera

 

L’Albator

ou l’élan du conquistador

<

p align="center"> L’Albatros

 

ou le désir du cosmos

 

Les yeux des mystiques rient

 

        A L’ASTEROÏDE  B X 536O

 

 

 

 

LE TEMPS DU BIEN-ETRE

 

Le thé

Embaume les cœurs

C’est le temps du bien-être

Le délire des nuages

Plus d’aller-retour aux gares

Ma Baby est apparue

 

Le thé

Embaume les cœurs

C’est le temps du bien-être

La fumée des désirs

La saga des sages

Les courses folles

La saga des pages

Les ivresses molles

L’Oeil de Vishnou

Qui se dérobe

Et qui s’envole

Là-haut la prière à genoux

Qui s’étoile

Comme une feuille qui virevolte

Ah! Les couleurs des tours de la gaieté

ça détonne   ça détonne

O ces tours si faciles & si aériens

Rien de plus facile que de jouer

Une ballade

La ballade du temps

Où l’on chantait la vie

 

Le thé

Embaume les cœurs

C’est le temps du bien-être

La folie doit être gaie

 

RAMAKRISHNA

 

Ramakrishna ô toi fou de Dieu

Tu es si simple et si divin

Que je vacille devant tes yeux

Et ton rayonnement de saint

 

Plein de lierre sur les murs

Souviens-toi: Lady Rosewall

Elle rêvassait aux mythiques atolls

Où pèlegrinait son chevalier au cœur pur

 

Ramakrishna ô toi fou de Dieu

Tu es si simple et si divin

Que je vacille devant tes yeux

Et ton rayonnement de saint

 

Mon corps navigue vers les cathédrales

L’arbre de l’Eveil dort

Je mange des chapatis & des dall

Sur les psaumes du Temple d’Or

 

Ramakrishna ô toi fou de Dieu

Tu es si simple et si divin

Que je vacille devant tes yeux

Et ton rayonnement de saint

 

Ce sont des javas des fêtes

La fête avec les copains les copines

Oh finalement c’est tout bête

Vous savez comme l’allégresse des capucines

 

Ramakrishna ô toi fou de Dieu

Tu es si simple et si divin

Que je vacille devant tes yeux

Et ton rayonnement de saint

 

Les visions et la nudité de l’ascète

En même temps la générosité du clown

La sagesse et le silence de l’anachorète

Avec la frimousse et les facéties de pitchoun

 

Ramakrishna ô toi fou de Dieu

Tu es si simple et si divin

Que je vacille devant tes yeux

Et ton rayonnement de saint

 

C’est un homme déjà d’un certain âge

Qui vit naturellement là en sage

Un fou de toi de moi qui louange la terre

Un chou-fleur un enfant un ver de terre

 

Ramakrishna ô toi fou de Dieu

Tu es si simple et si divin

Que je vacille devant tes yeux

Et ton rayonnement de saint

 

C’est un vieux  c’est une vieille

Dominoes’dialogue... demeure des aïeux

Toute une vie! les blancs mottés.. la terre veille

Tu vois ce n’est que ça le Nirvana men fieu!

 

Ramakrishna ô toi fou de Dieu

Tu es si simple et si divin

Que je vacille devant tes yeux

Et ton rayonnement de saint

 

 

 

 

EXTRAIT DE L’EBAUCHE DE

PROSAINE

 

*****

P’t ben qu’oui  P’t ben qu’non

Le temps s’est détraqué depuis longtemps

Alors  Prudence   Prudence

Ne mettons pas la charrue avant les bœufs

****

****

Les cerfs-volants pourchassent les nuages

 

les nuages chassent les ans

 

les ans vivifient les sages

 

les sages vivent hors du temps

 

le temps regarde voler les cerfs-volants

 

les cerfs-volants fleurissent les nuages

****

****

La danse des nébuleuses

alimente le blues de « oin-oin »

Le lait de ses cellules nerveuses

se vivifie aux senteurs du sainfoin

*****

 

 

 

 

 

 

 

 

LE  CHANT

 

DU

 

PRINTEMPS  CELESTE

 

 

LOGORRHEE  POETIQUE

DESTROY

 

 

 

DEJA  PARUS

 

 

L’été céleste: (1997)

 

Le cœur rédempteur: (1999)

 

L’art l’insurrectionnel... et Dieu: (2OO1)

 

Dernières nouvelles de l’Oublié littéraire: (2OO3)

 

Hommage à Arthur Rimbaud:  (2004)

 

Fragments maudits: (2005)

 

 

 

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27 novembre 2014 4 27 /11 /novembre /2014 15:40

 

 

 

 

 

 

                                       DIEU

 

ABSOLUMENT

 

                                                         DE

 

FRANCIS DOMONT

 

                                                                PREFACE

                                   Comment oser parler de Dieu au 21ème siècle quand on veut

                                    emprunter d'autres chemins que ceux dont on s'est habitué?

 

                                                       Tous nous faisons l'expérience que nos mots sont des

                                   trahisons.Il faut bien pourtant s'y essayer, car c'est dans nos 

                                   paroles d'aujourd'hui qu'il se rend présent.

 

                                  Comment oser jeter sur le papier le cri que notre coeur

                                  balbutie comme un message lancé vers une adresse incertaine?

                                  Comment  oser dire cette présence amoureuse qui se fait

                                 absence pour nous faire courir plus loin encore vers une 

                                 nouvelle création?

 

                                 Nous croyons l'avoir saisi et déja il est ailleurs."tu ne me 

                                 verra que de dos" disait-il autrefois à Moîse qui avait caché

                                 son visage dans le creux du rocher.Car "nul ne peut voir

                                 Dieu sans mourir"

 

                                 Depuis des années, Francis Domont, dans sa contemplation,

                                  tente de répondre à ce défi avec les mots qui sont les siens.sur

                                 les routes de Compostelle,"cheminant lentement jusqu'au-

                                 dedans de soi", dans le silence de la marche et la surprise des 

                                  rencontres, il a poli son langage comme des galets dans le 

                                 torrent.Ainsi il s'est donné"la fortune de naître une seconde

                                 fois, de poser un regard sur soi dont il s'étonne" comme

                                 l'écrit si joliment anne Mémet, pèine des mêmes chemins.

 

                                  Et c'est par ces poèmes qu'il nous offre maintenant de 

                                gouter ce dialogue intérieur.Ainsi, il prend sa place dans cette 

                                 lignée immémorialle qui, des psaumes de David aux hymnes

                                médiévales, n'a trouvé que la poésie pour dire l'indicible.

                                Qu'il en soit remercié.

                                                                     Jean du Mesnil

 

                                                       O DIEU SUPREME

                                              TOI LE TRES HAUT INSONDABLE

                                                      Au nom imprononçable

                                                Si ce n'est TOI qui le révèles

                                                  Dans ta mensuétude infinie

                                                       Ce matin tout est là.

                                       Je veux parler de la réalité environnante

                                             Et TOI tu es absence complète

                                                                Absence

                                              sans ton Esprit souffle d'amour

                                                      Et pourtant nul doute

                                             Je sais je sens que Tu es présence

                                        Non seulement dans Ta transcendance

                                             Hors du champ d'actions sans fin

                                                     de la la vie phénoménale

                                     Des formes et des formes innombrables

                                                   Invisible introuvable

                                        Mais en même temps selon ton désir

                                                        Présence

                                                       Dans ton immanence

                                                        Amour infini universel

                                   Grace et compassion suprême de ta part

                             Et je crois qu tu aimes ces moments présents

                                                        Inestimables

                                       Oû Tu te dérobes complètement

                                    Afin de mieux Te découvrir plus tard

                                  Ô oui il faut passer par cela pour connaître

                                                   Ton esence véritable

                                          Idendité des idendités d'amour

                           que je ne vois pas ce matin il y a trop de distance

                                                       Entre Toi DIEU

                                           Et ma pôvre existence minable

                                              Et pourtant j'en conviens

                                        O combien précieuse à tes yeux

                                          Et poutant qui semble dire

                                         Murmurer pareils aux caresses

                                              Des vents du sable

                                 Viens viens encore plus près de Moi

                                    Viens toi § Moi on ne fait qu'Un

                                       Dans la mesure ou tu te parfaits

                                          Tel est mon unique désir, fils

                                Notre demeure n'est-elle pas éternelle

                                       Et le but ultime une félicité

                                            Sans limite sans borne

                        Sans aucune mesure connue et appréhendée

                                   Une félicité qui n'a d'autre but

                                        Que de rayonner dans la Joie

                                               Eternellement présente.

                                                                       DIEU

Gloire éternelle

Louanges éternelles

Adoration éternelle

Remise éternelle

Comme son Nom bénit

Lui seul Dieu unique

L’Impérissable

Le non-créé qui crée

D’où tout vient et où tout va

Père aimant

De toutes les peuplades

De la terre entière

Roi des univers

Rendons-Lui la fraternité

Universelle

Et le don d’œuvrer

Pour son royaume

Sa justice et son amour

Sa vérité sa paix

 Sa jubilation

Sa tendresse et sa miséricorde

Son élan divin

Dans une humanité

Enfin réconciliée

Avec elle-même

Dans les mouvances

De son devenir

Bienheureux

                                                               

                                                             LA SAINTETE  

                                    Si tu agis pour les autres c'est déja bien et beaucoup; mais en

                                     même temps  si c'est par espoir de retour pour toi, ce n'est pas

                                           suffisant.Seul en effet peut être appelé saint rédempteur ou

                                            co-rédempteur celui ou celle qui agit pour le benéfice des

                                       autres uniquement s'il parle et fait selon la volonté de Dieu.

                                     S'il est relié seulement à son Esprit d'amour de justice verité

                                       paix charité sans qu'il n'y ait nulle trace de retour d'ego.Il

                                       faut en effet que tu vives conformément à tes propres désirs et

                                     volontés.Que tu ne fasses qu'un avec l'Unique, père-mère de

                                           Toutes choses existantes et non-existantes.Et ainsi par

                                     réciprocité, que tu ne fasses qu'un avec celui ou celle que tu as

                                              choisi, et un par charité aimante avec la fraternité

                                                      environnante et l'universelle humanité.                                                       

                                                                 PRIEZ AINSI

                                                             (si voule désirez)

                                                                 TOI le très-haut

                                                           Au nom impronnonçable

                                                         Amour qui réside aux cieux

                                                                  sois sanctifié

                                                       Desceds et viens parmi nous

                                                                telle Ta volonté

 

                                                            TOI splendeur et gloire

                                                             Aide-nous à t'accueillir

                                                                Dans notre petitesse

                                                           daigne écouter nos appels

 

                                       Protège nos parents qui ont guidé nos premiers pas

                                        Aide ceux qui physiquement ont faim et froid

                                               Aide ceux qui ont solitude et désespoir

                                        Aide ceux qui se retrouvent privés d'affection

                                       Aide ceux qui en ont besoin c'est à dire nous tous

 

                                                 Evite nous la tentation de ramener à soi

                                                        ce qui en fait est à Toi

 

                                                      Et d'agir le plus fidèlement possible

                                                        conformément à ton esprit saint

                                                              Ne regarde pas nos péchés

                                                             Mais le bien qui est en nous

                                                       Illumine-nous au milieu des épreuves

                                                              Laisse-nous savourer l'amour

                                                                   Lui qui s'élève vers Toi

                                                       Benis les enfants qui naissent

                                                             Joie d'aujourd'hui

                                                              Et terre de demain

 

                                                    Enfin donne-nous la parole

                                                       et la force de nous aimer

                                                        les uns envers les autres

                                                              Merci à Toi

                                                         DIEU miséricordieux

                                     

                                                              SEIGNEUR

                                                                  Seigneur

                                                            Toi qui résides

                                                      Au-delà de la terre et du ciel

                                                              Seigneur Dieu

                                                       Toi qui habites dans les coeurs

                                                           Mais n'est pas le coeur

                                                     Juste un point infinitésimal

                                                          -le coeur divin-

                                    Et pourtant plus large plus vaste plus étendu

                                             Que l'immensité quasi infini

                                                     De l'Univers tout entier

 

 

                                                   Je t'offre mon dénument

                                                  Je t'offre mes déchirements

                                                Je t'offre mon dépouillement

                                                        Je t'offre ma vie

                                                      Par amour pour Toi

 

                                               Je t'offre mes non-exécutions

                                              Je t'offre mes incompréhensions

                                              Je t'offre mes vives exhortations

                                             je t'offre ma vie par amour pour Toi

 

                                                Je t'offre tout ce que je suis

                                                je t'offre l'intégrale des nuits

                                                je t'offre tout ce qui surluit

                                                       je t'offre ma vie

                                                    Par amour pour Toi

                               

                                                          O PERE AIMANT

                              Pour avoir été et être en relation privilégiée avec votre père

                           aimant d'amour infini et donc par extension avec nos frères §

                           soeurs sur terre, puique la relation verticale ne prend tout son

                             sens et toute son amplitude qu'avec la relation horizontale,

                                     vous serez obligés de passer par des petites morts et

                             d'émondages, nécessaires au vrai dépouillement.Mourir à soi

                               et se détacher de l'ego pour que naisse ou renaisse la Vie en

                             multitude et en plénitude.Mourir à soi et se détacher de l'ego

                              pour simplement aimer davantage et mieux;pour l'obtention

                                     du royaume des cieux.Pour l'amour du prochain et son

                              épanouisssement, cet autre si différent et aussi unique que soi.

 

                                                               

                                            HEUREUX ET SOIENT BENIS LES DOUX

     

Heureux les doux ô bienheureux

Ils recevront la terre en partage

Les vœux du  Seigneur sont éternels

Heureux et bénis soient les doux

 

Ils détestent faire le mal

Ils répugnent à la violence

Ils sont tendres comme l’agneau

Heureux et bénis soient les doux

 

Ils aiment prier Dieu l’Unique

Ils aiment faire le bien au prochain

Ils aiment la pacification et la justice

Heureux et bénis soient les doux

 

Ils composent avec dame végétation

Ils prennent soin des larmes de leur femme

Ils déposent leur âme aux pattes des alouettes

Heureux et bénis soient les doux

 

Ils ne profèrent pas de paroles assassines

Ils ne commettent pas d’actes répréhensibles

Ils délayent des mots suaves comme le bon miel

Heureux et bénis soient les doux

 

Ils recueillent l’oiseau tombé du nid

Ils secourent les victimes de la Bêtise

Ils accueillent la face tuméfiée du Destroyé

Heureux et bénis soient les doux

 

Ils sont de neige comme les cœurs purifiés

Ils sont yeux de colombe comme les pacifistes

Ils sont consolateurs comme l’Esprit Saint

Heureux et bénis soient les doux

 

Ils sont la lumière et le sel du monde

Ils sont la rosée d’une planète desséchée

Ils sont le levain d’une terre miséricordieuse

Heureux et bénis soient les doux

 

Heureux et bénis soient les doux ô bienheureux

Parce que la vie est belle à vivre grâce à eux

 

 

 

LES SAINTS

 

SANCTUS       SANCTUS       SANCTUS

Saint          Saint          Saint

 

DIEU SEUL EST SAINT

 

Lui l’origine et la source

De toute sainteté pure

 

Lui l’Immaculate

Lui l’Ineffable

Lui l’Existant

Lui le Pardonnant

Lui le Vivant

 

Lui l’Imprononçable sinon la désirance ardente

De sa prononciation sainte

 

ETERNEL EST TON AMOUR SURINFINI

SANS LEQUEL RIEN ABSOLUMENT

RIEN NE SERAIT VIVABLE

 

SAINT       SAINT       SAINT

SEPTANTE TROIS FOIS SAINT AU CENTUPLE

MULTIPLES MYRIADES

DE BONTE INFINIE

ES-TU TOI

DIEU de l’univers entier

Des ciels des étoiles

Des nuages de la terre

Et du royaume invisible

Dans lequel nous sommes

Si telle est ta volonté

Si telle est ta grâce

Si telle est ta miséricorde

 

PUISSANCE AU-DESSUS DE TOUT

CE QUI EST CONCEVABLE ET INCONCEVABLE

TOI D’OU PROCEDE TOUT EXISTENCE

TOI A QUI TOUTE VIE APPARTIENT

TOI OU VA ET FINIT TOUTE VIE

 

N’est pas saint qui veut ou qui veut le devenir sans le risque de tout perdre et de s’offrir complètement. Est saint celui qui par définition et par action se donne tout entier jusqu’aux plus infimes pores et cellules de son être à Dieu et à une partie de ses semblables, cette autre immanence que le soi détestable car accaparateur-tyran d’où provient toute souffrance et tout mal advenus. Comment cela peut-il se passer concrètement et humainement ? En ayant foi et confiance illimitée à Lui Dieu duquel même l’impossible n’est pas tenu…

 

DIEU SUPRÊME

EN DEHORS DE QUI

TOUT EST EPHEMERE

TOUT EST IMPERMANENT

TOUT EST SOUFFRANCE

NON BONHEUR NON JOIE

ET NON JOUISSANCE INFINIE

A LUI CELUI QUI RECYCLE TOUT

A LUI LE SEUL COMPREHENSIBLE

A LUI L’AMOUR VERITABLE

SAINTETE A LA PURETE INCOMPARABLE

 

 

 

EUCHARISTIE

 

Par toutes les dictatures exercées

Où la liberté est rejetée massacrée

Je remets mon esprit Seigneur Dieu

Et j’eucharistie au péché du monde

O rédemption libération

Crucifixion ô pardon

Pour l’ignominie ô salvation

 

Par toutes les guerres et atrocités

Où la barbarie est défoulée saignée

Je remets mon esprit Seigneur Dieu

Et j’eucharistie au péché du monde

O rédemption libération

Crucifixion ô pardon

Pour l’ignominie ô salvation

 

Par le désir le plus cher non exaucé

Où le bonheur est non né refoulé

Par tous les déchirements occasionnés

Où la chair est souffrance non désirée

O rédemption libération

Crucifixion ô pardon

Pour l’ignominie ô salvation

 

Salvation dans la plénitude divine

Eternel Amour vivant dans l’Eternité

 

 

 

 

LE CHANT DIVIN

DU CONDUCTEUR DE LA R9

 

   Il roule de nuit dans sa vieille R9 blanche-crème dont le moteur à essence a dépassé les 360 000 km - ce qui relève de l’exploit, presque du miracle ! – et qui tourne encore comme une horloge bien huilée ; sous des giboulées de neige fondue venant fouetter et gicler sur les essuie-glaces qui balaient le pare-brise rayé. Il n’y a pas si longtemps que ça qu’il était encore dans un pub de musique à Ruega. Et là, à cet instant même, il retourne au volant de sa bagnole increvable, double moteur incorporé, qui crache de nouveau tous les chevaux libérés. Il ne pense plus à rien ; absolument plus à rien. Le vide complet dans le tourbillonnement de la neige fondue venant éclabousser le pare-brise rayé. Il ne pense plus à rien, la conduite se faisant presque automatiquement mais, sans y prendre garde, le conducteur s’est mis tout simplement à chanter à tue-tête des chants qui ne sont en fait ni plus ni moins que des prières adressées à la gloire de Dieu. Des prières improvisées où les mots chantés, surgis droits du cœur immaculé pour la circonstance, viennent mugir et laver toutes les traces des scories sales et polluantes. Double pureté donc qui avale l’autoroute que celle des prières blanches venant s’ajouter à celle de la virginité neigeuse. Moments de pur bonheur, de joie extatique s’extirpant du coffre mouillé faisant vaciller les cordes vocales qui s’époumonent à tout crin aux ciels divins ! Au-delà de toute fatigue pesante, de toutes imperfections empoisonnant l’existence, au-delà de l’inconscient obscur, au-delà du tout et rien ; dans une vacuité zen qui est venue s’installer, il chante Dieu en s’égosillant de prières à la félicité ineffable. Dépassement de la condition humaine où l’Infini est obligé de sortir de son Absence béante. Dépassement de la condition humaine où l’Infini vient prendre demeure dans celui qui L’appelle et Le louange et Le bénit et L’adore. Un flot de prières s’élevant et parcourant la Clef de sol paradisiaque touchée, ascendant auprès des Cieux dans l’aumône et la charité d’un  véritable amour illimité. Voix du cœur pur dévoilant l’Adoration dans une vieille R9 blanche-crème increvable ! Amour ardent venant de je ne sais quelles profondeurs abyssales qui arrose le parvis de l’Antre divin ; par essence infini et éternel. Union extatique d’une voix exultant des prières blanches dans le Vivant éternel, loué soit son Nom chéri ! Et en effet, pendant quelques moments prolongés de fusion indélébile, le chauffeur de la vieille voiture et Dieu Lui-même ne font plus qu’Un ; cependant en deux personnes distinctes. Et ainsi, par extension, Un dans le multiple impersonnel de la multitude d’autrui… Il roule de nuit dans sa vieille R9 le conducteur chantant glorifiant magnifiant Dieu le suprême…

 

 

LUMIERES 4

 

 

1

Gloire à toi Milarepa

Mila vêtu de coton

Ascète intransigeant

Des solitudes enneigées

Yogi du souffle

De la chaleur intérieure

Corps décharné couleur ortie

Esprit libéré ô vacuité

Vide de l’ouverture

De la liberté de la plénitude

Sorti du cycle infernal

Du Samsara ayant atteint

La bouddhéité ô délivrance

Témoin du dharma éternel

Chantre prodigieux

Des cent mille chants

Gloire à toi ô MILAREPA

 

 

2

Gloire à toi St François

Saint François d’Assise

Converti à Jésus le christ

Esprit de pauvreté d’humilité

Esprit de simplicité

Joyeux drille de l’amour

Fou de Dieu fou des autres

Poverello de la Bonne Nouvelle

Joie du chant de la Création

Stigmates ruisselantes

Marquant le feu dévorant

Chantre du cantique

Des créatures

Bienheureux de la vie

Eternel est son amour

Gloire à toi ô SAINT FRANCOIS

 

 

3

Gloire à toi St Benoît Labre

Saint Benoît Labre

Entendu l’appel du christ

Est parti sur les routes

Vagabonder s’abandonner

Prières aux pèlerinages

Dépossédé de tout hormis

La poussière la vermine la crasse

Chapelet itinérant

Objet de dérision rejeté partout

Soumis à la Volonté divine

Pénitent dans l’offrande de l’âme

Délabre anonyme

Dépouillé par amour du Seigneur

Gloire à toi ô SAINT BENOIT

 

 

4

Gloire à toi Ramakrishna

Ramakrishna fou de Dieu

Friand des samadhis

Au Ciel extatique

Expérimentateur du Brahman

Avec dualité & sans dualité

Amour fol amour total

Qui transcende tout

Qui englobe tout

Au-delà de toute cloison

Goutte d’eau étincelante

Baignant dans l’océan du Nirvana

Ramakrishna réincarnation

De Rama et de Krishna

Corps émacié visage de lumière

Rayonnante & glorieuse

Gloire à toi ô RAMAKRISHNA

 

LE CHANT DU CREPUSCULE

 

Ce chant du crépuscule ô feu d’artifice

Me fait penser à un chemin de croix

Sur la croix nul besoin de dentifrice

Et le roi se meurt suspendu à du bois

 

Le Royaume s’évente au vent lugubre

Où les clous déchirent la moelle des os

Comment veux-tu des pensées salubres

Alors que le supplice défigure la peau

 

Un silence pénétrant accompagne l’agonie

Où le souffle n’est plus que lent murmure

Le regard révulsé par la hideuse asphyxie

Alors que les ténèbres cognent aux murs

 

J’ai soif  Tout est accompli C’est consumé

Et un violent séisme déchire le voile

Du Temple  Place désormais à l’Eternité

Celle où le Très-haut déploie sa toile

 

Car après Vendredi saint surgit Pâques

Le tombeau est vide  Il est ressuscité

Soyez dans la joie ôtez les olfilabâques

Je vous attend sur les rivages de Galilée

 

                                                            SAINT BENOIST

                                            Je voudrais remercier la règle de Saint Benoist

                                               Le père Abbé ainsi que vous tous les moines

                                                  Puique sont accueillis même les hors la loi

                                                   qui peuvent regarder resplendir les pivoines

 

                                                    "Et tous les hôtes survenus au monastère

                                                    doivent être recus comme Jésus le christ"

                                                      Merci infiniment pour ce grand mystère

                                                     Miséricordieux prolongeant la longue piste

 

                                                 Ô saint Benoit benoit dans la nuit des temps

                                                    Cela prouverait l'utilité de se faire ermite

                                             puis de fonder une communauté d'officiants:

                                                l'amour du prochain étant le suprême gîte

 

                                                Ainsi tous les pélerins § tous les routards

                                               Sont des étrangers que le seigner accuille

                                               Merci saint Benoit car il n'est jamais trop tard

                                               pour que ressurgisse le miracle de l'écureuil

 

L’EXISTENCE

 

Que faut-il faire

Dans une existence ?

Navigue dans les vagues

Avec Dieu comme boussole

La traversée pleine de remous

Sera beaucoup moins pénible

Et surtout plus savoureuse & joyeuse

Car l’Homme livré à lui-même

Est la proie de ses démons

Et ne peut connaître ainsi

Un bonheur profond durable consistant

Il est perpétuellement insatisfait

Et bien plus pécheur que juste –

Alors qu’enraciné en Dieu

Son Père-Mère son Nourricier

La joie est possible

Les désirs sont autres

La liberté est spacieuse

La joie est plénière

L’humanité se parachève

C’est pourquoi

L’intelligence de cœur

D’un cœur ouvert & offrant

Est plus que recommandée

Elle est nécessaire

D’une obligeance impérative

Et l’Amour l’Amour seul

Le véritable amour

Délivre de l’ignorance de la peur

De la voracité de l’aliénation

Du Mal global

De plus et en outre

Se sentir aimé

Est la désirance n° 1

Et aimer est le parfait prolongement

Et l’accomplissement du désir n°1

Aimer Dieu pour davantage d’humanité !

Aimer l’Homme pour adorer le divin !

Voilà le moyen le meilleur

Le plus efficace

Pour parvenir au but ultime

Et finalement quel est en effet

Le terminal d’une existence ?

Accéder dans les cieux du Très-Haut

ses demeures sont innombrables –

témoins de son Amour miséricordieux

préparés avec une tendresse sans limite

compagne de son Cœur compassionnel

et vivre enchanté éternellement

en compagnie de sa Face irradiante

 

 

MARIE

 

Je te salue MARIE

Pleine de grâces

Le seigneur DIEU est avec toi

Tu es choisie bénie

D’entre toutes les femmes

De Galilée d’Israël de Palestine

Et JESUS

Le messie tant attendu

Ce Fils de l’Homme

Ce Fils de Dieu

Le fruit de tes entrailles

Est béni glorifié

SAINTE MARIE

Mère du messie crucifié

Mère du messie ressuscité

Mère de l’Humanité au Ciel

Prie pour nous

Nous autres humains pauvres pécheurs

Maintenant et ici

Et à l’heure de notre mort

et pour la Vie éternelle

AMEN

 

SAINT JOSEPH

 

Je désirerais écrire un poème

Sur toi saint Joseph

Toi qui fus l’intime du foyer intérieur

Toi qui fus l’époux aimant de Marie

Le bras droit sur lequel elle se reposait

Et pouvait compter en toute occasion

Toi qui fus le  père adoptif de Jésus

Toi qui fus le Juste par excellence

le juste au sens biblique est celui

comme le patriarche Abraham

qui vit fidèlement selon sa foi en Dieu –

toi qui fus humble sage bon

artisan du bois charpentier exemplaire

et en même temps mari & père respectant

la loi de Moïse les prophètes d’Israël

Joseph Joseph ô saint Joseph

Toi qui grâce à un songe où l’Ange

Du Seigneur t’apparut ne répudias pas

Ta fiancée Marie subitement enceinte

fécondée par l’entremise de l’Esprit Saint –

Toi  qui dans un autre songe toujours

Grâce à l’Ange du Seigneur protégeas

Jésus de la jalousie d’Hérode et pris

Refuge en Egypte terre d’exil terre d’accueil

Toi qui élevas ton fils divin selon

L’amour et la justice de YHVH ton Seigneur

Toi qui lui appris ton savoir-faire manuel

Dans ce bled insignifiant & méprisé : Nazareth

Tu t’es éteint à l’aube de tes vieux jours

Joseph sans avoir eu le temps de voir à l’œuvre

Ton enfant chéri devenu grand Jésus

Qui parcourut la Galilée la Samarie la Judée

Faisant continuellement des miracles

Guérissant des malades pardonnant les péchés

Ressuscitant des morts donnant le pain de Vie

Prêchant inlassablement la Bonne Nouvelle

Cœur vivant du royaume des cieux

Dont il était le maître le centre

Le catalyseur l’enseignant le bon berger

D’ailleurs son Père de toujours c’est Dieu

Qui a clamé : « celui-ci est mon Fils bien-aimé

En qui j’ai mis toute mon affection : écoutez-le »

Lors de son baptême dans les eaux du Jourdain

Ou encore lors de la Transfiguration sur un mont

Il mourra néanmoins dans des conditions atroces

Sur une vulgaire croix de bois archi-lourde

Les mains & les pieds déchiquetés par de gros clous

Mort en véritable messie du peuple juif

En serviteur immolé en sauveur crucifié

Mais ressuscité des morts trois jours après

Pour traduire toute sa gloire où il devient

Le Vivant éternel donc

L’égal de Dieu son Père

Ascendé dans le royaume promis

D’où il reviendra pour juger

Les vivants et les morts

Joseph Joseph ô saint Joseph

Toi qui fus son papa nourricier

Rempli d’amour paternel

Comment alors ne pas croire depuis tout

Ce temps-là qu’une place privilégiée

Ne te sois accordée au Ciel

De toute une vie éternelle

Splendeur indicible de Dieu ton Seigneur

Joseph Joseph ô saint Joseph

Toi qui es dorénavant

Le gardien des mystères du Salut

O Joseph que grâces te soient rendues !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE DON DU PARDON

 

Quoique l’on vous donne

Il arrive que l’heure sonne

Lorsque tout vous abandonne

De pouvoir dire : je te pardonne

 

La rancœur : la vomissure de ton cœur

La haine : la violence de la géhenne

L’amertume : le pourrissement des agrumes

L’aigreur : la flottille de ton malheur

 

Quoique l’on vous donne

Il arrive que l’heure sonne

Lorsque les prières tonnent

D’ouvrir l’âme: je te pardonne

 

Car je te pardonne cela résonne

Bien et efface toutes les maldonnes

 

 

 

L’ALLIANCE

 

   Le signe de l’Alliance c’est l’Arc-en-ciel, surgi entre la pluie et le beau temps entremêlés. Entre les nombreux péchés du peuple élu et le renouvellement de la promesse divine du Salut. Ses couleurs sont réelles variées vivantes et magnifiques :

Rouge comme les coquelicots et le raisin nouveau pressuré.

Jaune comme les tournesols et le colza éblouissants.

Bleu comme la mer azurée et les frêles bleuets.

Orange comme les robes orientales de la renonciation.

Violet comme les brumes pourpres et l’oméga suintant des pâleurs obscures.

Vert comme les prairies frissonnantes et l’émeraude scintillante.

Indigo comme les violettes et le froncement d’un coin de ciel ourlé par la menace d’un orage grondant.

Le tout enveloppé dans les Nuées vierges pures et recouvertes de blancheur telle les perce-neige les roses blanches le muguet les arums et les sabots-de-Vénus. O Arc-en-ciel splendide et flamboyant ! O Arc-en-ciel signe béni de l’Alliance entre la Divinité et l’humanité !

Béni soit l’Arche de Noé ; bénies soient les tables de Moïse ; béni soit l’Annonciation de l’Ange du Seigneur adressée à Marie –et la réponse du Magnificat- ; béni soit le Coran, cette dictée de Dieu à Mahomet par l’intermédiaire de l’ange Gabriel ; bénis soient la manne et le Pain de vie eucharistique, nourritures de la Vie éternelle ; béni soit le cantique de louanges de la Création par le petit frère poverello saint François d’Assise ; béni soit le dévoilement de la Révélation apocalyptique et des fins eschatologiques. Enfin béni le Jugement dernier, le Jardin paradisiaque promis à ceux et celles épargnés de la géhenne éternelle !

                                                   MENDIANT D'AMOUR

                                       Mendiant d'amour tu es un diamant

                                         Ou scintille le souffle de la liberté

                                     Mendiant d'amour ou le dépouillement

                                       O simplicité humble ô sainte charité.

 

                                      Tu quêtes l'aumone d'un peu d'humanité

                                        Un geste un regard un sourire un mime

                                         ton obole n'est que l'Esprit de sainteté

                                        La paix § l'amour oû le pauvre s'anime

 

                                             Mendiant d'amour tu es un diamant

                                                Oû scintille le souffle de la liberté

                                            Mendiant d'amour ou le dépouillement

                                                O simplicité humble ô sainte charité

 

                                             Mais personne ne te prêtes l'attention

                                             Oû alors l'indifférence mêlée de mépris

                                              Elle fait si désordre cette demi-portion

                                               déchet du Cycle tourbillonnant de la vie

 

                                             Mendiant d'amour tu es un diamant

                                               Oû brillent la simplicité et la charité

                                               Mendiant d'amour ta quète pourfend

                                                 Un globe de plus en plus mondialisé

 

                                                 A SAINT BENOÎT-JOSEPH LABRE

                                                     Je vais cheminant sur cette route

                                                            oû les pas me conduisent

                                                     A la grâce du provident je broute

                                                         A sa grâce tout a sa guise

                                                      O je me souviens des langueurs

                                                             De ce coeur qui défaille

                                                       O je me souviens de ces pleurs

                                                            larmes de mes failles

                                               Souvent le chant des oiseaux m'accompagne

                                                  Enrubannant l'air d'un concert mélodieux

                                                 Sous les semelles qui battent les campagnes

                                                    Dans un monastère ou le silence est Dieu

                                                          Je vais marchant sur les chemins

                                                              moitié  pèlerin moitié routard

                                                         Il est des chemins si legers aériens

                                                              Qu'il n'est jamais trop tard

                                                             Je suis le frangin du partage

                                                           Des délaissés oubliés méprisés

                                                         Mais nulle rancoeur nul badinage

                                                           Sacrée joie qu'une âme purifiée!

                                                             O je me souviens des langueurs

                                                                    De ce coeur qui défaille

                                                             O je me souviens de ces pleurs

                                                                     Larmes de mes failles

                                                     Ainsi c'est à toi Benoît-Joseph Labre

                                                     Que je dédie ce pôêmaison colimaçon

                                                       Toi qui ne fus qu'anonyme délabre

                                                   Aus SDF routards § autres vagabonds

 

                                                                      DIEU

                                                        Danse la danse de Dieu

                                                 La symphonie cosmique divine

                                                         Danse la création de Dieu

                                                 La terre que le très-haut ravine

                                                        Danse la danse de Dieu

                                                  On n'est rien et l'éternel est tout

                                                        Danse la création de Dieu

                                                Le noir le blanc le jaune le roux.

                                                       Danse la danse de Dieu 

                                                  La paix la joie surtout la joie

                                                    Danse la création de Dieu

                                                On fait feux de cent mille bois

                                                      Danse la danse de Dieu

                                                Pour l'unique désir de chavirer

                                                     Danse la création de dieu

                                                  A Noêl à Pâques et tout l'Eté

                                                     Danse la danse de Dieu  

                                              Le coeur rebondit dans ses mains    

                                                    Danse la création de Dieu

                                               Il a besoin de nous aux lendemains

                                                    Danse la danse de Dieu

                                               C'est un bonheur fou que d'exister

                                                   Dans la création de Dieu  

                                               Une sarabande amicale qui lui  sied

                                                      Danse la danse de Dieu

                                                 Illumination débordante des cieux

                                                      Danse la création de Dieu 

                                                Paix § Amour pour les bienheureux

                                                             

                                                              Dieu

                                                        Est Comme

                                                  Toutes les étoiles

                                                           Du ciel

                                                    qu'il contient

                                                        en son sein

                                                              le jour

                                                  Elles sont invisibles

                                                          la nuit

                                                         lumineuses

                                                    Elles apparaissent

                                                   Et le jour O soleil

                                               C'est un coeur fermé

                                                     à lui l'éternel

                                                    Et la nuit  O lune 

                                                C'est un coeur ouvert

                                                    A lui l'éternel  

 

                                          La charité la plus belle la voici:

                                         "Aimez vous les uns les autres     

                                            Comme Dieu vous aime"

 

                                  C'est en faisant preuve d'amour les uns envers les autres

                                  que dieu se fait présent.Mais pour aimer véritablement, de 

                                    façon désintéressée, non-égoiste, on ne peut y parvenir

                                    qu'en s'abreuvant à la Source:Dieu amour.Aimons-nous

                                 donc les uns les autres dans la mesure de nos possibilités, de 

                                  nos capacités.Le reste Dieu lui-même s'en chargera.Car à

                                          lui, conrairement à nous, rien n'est impossible.*

             

                                                            AU COEUR

                                               Aller au coeur de son coeur

                                             Aller suggère être en chemin

                                             Être en route se diriger vers

                                          Se purifier se purifier se purifier

                                              Enlever ôter toutes les voiles

                                        Des apparences des phénomènes 

                                                 De la prison du "moi"

                                                   De la fausse illusion

tyrannique de l'ego

pour accéder au  Coeur divin

qui est là en toi

présentement

de toute éternité

desndre descendre descendre

pour mieux accéder

au plus intime de l'intime

à la Hauteur inégalable

de Dieu Lui-même

éteindre tous les feux

des passions de l'ignorance

de la haine de la colère

de la révolte de la peur

éteindre tous les penchants

néfastes et les désirs égotistes

tournoyer tournoyer tournoyer

des cercles extérieurs

jusqu'à venir se poser

au noyau du coeur

au centre axial

pour ainsi habiter

le Foyer entral celui

où Dieu & toi ne font qu'Un

en deux personnes distinctes

...et aimer jusqu'à plus soif

la création toute entière...

 

bienheureux donc

les mystiques

assoiffés de Dieu

cette Mer éternelle

qui les abreuve

 

 

 

SOBRE EL CAMINO DE SANTIAGO

par la force pugnace

qui me fait avancer

pour une raison mystérieuse

que l'on ne connaît pas

par le voile invisible

qui me fait agaper

 

j'avance  j'avance

en silence en cadence

dans un élan incroyable

qui danse  qui danse

 

par les portes ouvertes

qui me font adorer

pour une raison mystérieuse

que l'on ne connaît pas

par la houle plein les yeux

plein les oreilles

 

j'avance  j'avance

en silence en cadence

dans un élan incroyable

qui danse  qui danse

 

par la houle plein le visage

plein les dents

pour une raison mystérieuse

que l'on ne connaît pas

par la houle plein les pieds

plein le coeur 

 

j'avance  j'avance

en silence en cadence

dans un élan incroyable

qui danse  qui danse

 

par la persévérance chevillée

aux foulées lentes

pour une raison mystérieuse

que l'on ne connaît pas

par le courage puisé au fond

de l'abîme intérieur

 

j'avance  j'avance

en silence en cadence

dans un élan incroyable

qui danse  qui danse

 

par le souffle léger dans

l'alphabet ordinaire

pour une raison mystérieuse

que l'on ne connaît pas

par les oiseaux du bonheur

qui colorent la verdure

 

j'avance  j'avance

en silence en cadence

dans un élan incroyable

qui danse et balance

 

                                                             JESUS

 

Les juifs disent qu’il fut un rabbi

Les musulmans disent qu’il fut un prophète

Les chrétiens disent qu’il fut à la fois

Messie et fils de Dieu

Les hindouistes disent qu’il fut un avatara

Les athées disent qu’il fut une vue de l’esprit

quasiment une illusion d’optique

 

Ohé ohé Jésus Jésus

Jésus de Nazareth qui es-tu ?

Peut-on savoir ta vraie identité

Ou resteras-tu un mystère éternel ?

 

Un rabbi c’est déjà très important

Un prophète c’est vraiment énorme

Le messie et fils de Dieu ça dépasse l’entendement

Un avatara c’est carrément le nirvana

Une vue de l’esprit c’est un peu simpliste comme solution ne trouvez-vous pas ?

 

Ohé ohé Jésus Jésus

Jésus de Nazareth qui es-tu ?

Peut-on savoir ta vraie identité

Ou resteras-tu un mystère éternel ?

 

Alors, mes amis, souvenez-vous

De la Parole évangélique :

« Les cœurs purs connaîtront Dieu »

et aussi celle-ci :

« Père je suis heureux

que tu révèles cela

aux petits ou humbles

et que tu caches cela

aux sages et aux savants

(ou aux habiles) »

 

 

JESUS

O JESUS-CHRIST

O JESUS

 

Toi qui eus à la naissance

Une mangeoire d’animaux pour berceau

Toi qui mourus sur la croix

De l’infamie entre deux larrons

Toi le charpentier obscur

D’une humble existence

Toi le messie lumineux

D’une mission aventureuse

Toi le vagabond incessant

De la Bonne Nouvelle

Toi la porte immuable

Du Cœur miséricordieux

Toi le bon pasteur toujours

En partance pour une brebis égarée

Toi le bon vin nouveau

De l’alliance du Père avec son peuple

Toi dont les miracles furent un Salut

Pour de nombreux malades marginalisés

Toi dont les paroles furent un pain

Bénit pétri à la Source divine

Toi dont les yeux s’élèvent

Au Ciel tant tu es fils de Dieu

Toi dont les mains lavent

Les pieds tant tu es frère de l’Homme

Toi le crucifié temporaire

Toi le ressuscité éternel

Toi aux cieux dans les univers

Et sur toute la terre

Toi dont le doux prénom de Jésus

Prononcé sur des lèvres priantes

Eclaire la paix d’une joie profonde

 

PRENDS PITIE DE NOUS

DELIVRE NOUS DU MAL

ET EMPORTE-NOUS

VERS TON PARADIS

CHERI DESIRE

 

 

LA CHARITE

 

 

Sous la sainte protection des martyrs

Devant la face glorieuse de l’Eternel

Je susurre avec doigté sur ma lyre

Que l’Hostie est le pain immortel

 

Que la charité est d’aimer les gueux

Les réprouvés et tous les incontinents

Il existe encore beaucoup de lépreux

Dans certains pays des autres continents

 

Que la charité est de donner à manger

A tous affamés privés de nourriture

Et un toit et une chambre à coucher

Pour se mettre à l’abri des froidures

 

Que la charité est d’aimer avec cœur

Les plus délaissés et les plus oubliés

Même ceux qui ont contre toi rancœur

Même ceux qui sont désormais trépassés

 

Que la charité doit être large tolérance

Car néfaste est l’exclusivité possessive

Car ton prochain porte la différence

Car l’Eternité est au-delà de ta rive

 

Que la charité soit semeuse de paix

La tendresse étant suprême amante

Transmets la douceur au vent frais

Les armes seront rouille désarmante

 

Que la charité sans compter donne

Bien plus que les justes mesures

Au son d’une trompette qui résonne

Jusqu’aux murs des manufactures

 

Que la charité soit une manne céleste

Avec laquelle tu allumes feux de joie

Brûlant l’absurde du mal indigeste

O crépitements du bond de ta foi

 

Que la charité devienne un mot bénit

Et évidemment plus qu’un simple mot

Une éclaboussante ressource de vie

Envahissant le cloître de ton enclos

 

Car charité bien ordonnée commence

Par soi-même  Ainsi agis pour l’autre

Laisse tomber les plateaux de la balance

Et de la générosité soyons les apôtres

 

 

 

je suis passé

de la rêverie enfantine

à la Réalité divine

 

je suis passé

de l'errance vagabonde

aux racines brayonnes

 

je suis passé

des passions néfastes

à la solitude imposée

 

je suis passé

de la quête poétique

à la poésie spirituelle

 

tout le long

de ce long cheminement

plein plein plein de prières

purifiant le coeur

le corps l'âme l'esprit

pour la gloire de Dieu

 

trésor infini & éternel

ne désirant que s'épancher

dans cette vie humaine

afin que grandisse

la joie sans nom d'exister

et que vive ainsi

un surcroît d'humanité

auprès des nombreux autres

rencontrés quels qu'ils soient

 

 

c'est Dieu qui fait miséricorde

aussi bien même pour les crapules

le creuset intérieur qui se raccorde

ô le vol stationnaire des libellules!

 

tanné médusé

contrit aussi

c'est le Saint-Esprit qui opère

le miracle

du pardon

 

pardon     pardon     pardon

 

car le pardon

a cette capacité

d'effacer nos fautes

même les plus grosses

brasier purificateur

il réanime enflamme

le souffle de bonté

résidant en nous

 

c'est Dieu qui fait miséricorde

aussi bien même pour les athées

les différences qui s'accordent

ô l'espace vivifiant de la liberté!

 

 

j'écris et au fur et à mesure

que s'imprègnent les mots

les phrases les vers

ils appartiennent déjà au passé

tout se dérobe

cependant dans l'abandon

le creux le vide le rien

il reste une constante

impérissable

à savoir: la déité

l'union indestructible

entre Dieu et l'être en nous

- âme universelle et âmes personnelles -

union rendue possible

par l'intermédiaire

d'une troisième personne

j'ai nommé l'Esprit Saint

déversant ainsi même

le feu brûlant de la bonté

et de la miséricorde divine

dans un coeur réceptif

les offrant à son tour

a qui le veut bien

 

 

rien   pas un vers   rien

rien   pas une phrase   rien

rien   pas un mot

 

rien

sinon

le mutisme

de Dieu

apparemment

absent

dans un silence

impressionnant

 

mais ouvre ton coeur et tu verras

qu'Il y est déjà en attente

 

 

Dieu, même si cela peut se montrer étrange, aime jouer à cache-cache avec nous. Pourquoi un tel comportement enfantin, voire espiègle? Et bien, j'ai ma petite idée là-dessus: sur le mode humouristique dont il fait preuve, c'est pour que s'élargisse encore et davantage l'amour éprouvé pour Lui; et par extension pour les frères & soeurs que forme l'humanité universelle qu'Il chérit tant.

 

 

Jean du Mesnil, l'auteur de la préface, est prêtre retraité à Condé sur Sarthe (61). Il a enseigné l'histoire de l'Eglise au grand séminaire de Sées. Puis il a exercé divers ministères dans l'enseignement public, dans le monde de la psychiatrie et au Tchad. Il a aussi travaillé dans un centre de réinsertion sociale. Enfin, cette dernire décennie, il a publié trois livres aux éditions Fidélité; dont notamment l'Evangile au féminin traduit en polonais.

 

Voici le jour idem voici la nuit

Et l'aube naissante qui les relie

Voici les péchés voici les fautes

L'étranger non désiré tel un hôte

Voici la belle Jérusalem céleste

Voila le tourbillon des âmes lestes

 

Voici le chemin voici le but

Et frere âne que rien ne rebute

Voici une case voici l'algèbre

La lumière parmi les ténèbres

Voici la belle Jérérusalem céleste

Voila le tourbillon des âmes lestes

 

Voici les hommes voici la vie

et le clown Kirie qui sourit

voici la paix voici le silence

Bénis par l'odeur de l'ensens

Voici la belle Jérusalem céleste

Voila le tourbillon des âmes lestes

 

Voici les ormes voici les ifs

Et les prières de l'écorché vif

Voici la foi voici les doutes

les étoiles de l'immense voûte

voici la belle Jérusalem céleste

Voilà le tourbillon des âmes lestes

 

Qu'importe la réussite ou les échecs, puique sur la voie

spirituelle et religieuse, on n'agit pas pour soi mais pour la

gloire de Dieu., Pour sa gloire et le salut du Monde. Dans sa

Présence-son poids sa grace sa miséricorde-qui se veut

paradoxalement discrète mystérieuse ou encore silencieuse.

Agissante également dont la traduction humaine se trouve

dans l'amour du Christ:"Aimez vous les uns les autres

comme je vous ai aimés, c'est comme cela que l'on

reconnaitra que vous êtes les disciples de mon Père". Ou

aujourd'hui de la sainte Trinité.

 

 

 

 

 

 

 

PRESENTATION

 

   Francis Domont est un poète normand ; habitant précisément à Neufchâtel-en-Bray, au cœur du pays brayon. Il est entre autre déjà l’auteur de deux recueils et six livres poétiques. Avec « Dieu absolument » l’auteur nous livre la quintessence de sa quête spirituelle & religieuse. Il a pour maître Jean du Mesnil, prêtre d’Alençon, et Francis a été un proche du célèbre abbé Pierre dans les années 90 à Esteville. Il a fait également de nombreuses retraites spirituelles pendant douze ans auprès du monastère bénédictin du Bec Hellouin  dans l’Eure. Il parcourt depuis six ans les différents chemins de St Jacques de Compostelle au cours des mois de mai et juin…Et ces dernières années il poursuit sa quête spirituelle dans la chair de son être intégral.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 novembre 2014 7 23 /11 /novembre /2014 16:06

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                           PARDON

 

IL EST CRI

 

                                                           DE

 

                                                                     FRANCIS DOMONT

 

 

 

 

 

                                                                                           Francis DOMONT

 

 

tél. : 06 28 27 61 33

 

 

PREFACE

 

                                                               Quand bien même il ne resterait qu’une brindille

Quand bien même la marge le préférerait à la rage

Quand bien même l’évidence tutoierait la souffrance

Quand bien même les prières assécheraient les mots

 

Le rire le disputerait encore aux rêves

La voix clamerait encore la vive joie

Le regard éclairerait encore la raison

Le cœur bercerait encore l’espérance

 

_ l’idiot n’a pas appris la folie, pas plus que le fou n’a déserté la raison ; la marge monte la garde là où les mots se font tenailles, clous, burins et hache, dans l’impossible écart des angoisses recluses ; l’obstination veille telle un matelot gardant le cap, tant pis si les jours, les heures, les minutes se diluent dans la sève amère de la solitude ; l’obstination veille, elle résiste, elle s’indigne même de tant d’errances et de morts partagées, de tant de détresse accomplie ; l’obstination se mue en mots cinglants et espiègles, en crécelle rimailleuse auréolée d’envie, en psaume frénétique imprécatoire ; vivre, vivre, vivre en éprouvant chaque millimètre de la fissure, escalader le glacis parfait du fourmillement divin, caréner le néant avec des braises soyeuses ; le cœur est son bréviaire.

 

 

Même en Bray

Les colchiques sourient

Au poète

 

 

Une lettre, puis deux

Ecoute, ami

Le vent d’automne

 

 

Crise boursière

Tout cela manque un peu

De poésie

 

 

L’aide alimentaire

Bientôt n’aidera

Plus personne

 

 

Histoire de cul

Pour celui qui tenait les bourses

En respect

 

 

Fukushima

Un truc à vous sabrer

Le moral

 

 

Le temps qui me reste n’est plus du temps. Le temps qui m’occupe n’est plus du temps. Temps de rien, tant de tout, de tous temps les temps dus s’étendent sans jamais attendre l’étendue…

Faute                                                                             Le temps

   De                                 mais jamais                                 de

Temps                                                                           La faute

Je connais un drôle de gars, là-bas, accroché aux vents normands. Parfois il braye, on dit qu’il fait l’âne… que nenni ! Toujours il prie, de tout, de rien, il prie de demander pardon, il écrit qu’il prie, il prie qu’il écrit, ses mots sont comme des chevilles taillées dans le chêne pour obstruer les trous du Temps… Souvent il s’évade sur le rebord de la marge, c’est à peine si on le voit passer, survol, balafre, évidence discrète mais toujours fidèle… Qu’importe les édits : il est cri !

 

                                                                            A Francis,

                                                                       Pour Francis

                                             Le 22/ 09/ 2011

 

                                                            PATRICK GUILLEMIN

 

 

L’ŒIL A TRAVERS LES SIECLES

 

A l’aurore des âges sacrés, la Voyance des rishis…

 

Dans les temps antiques, aux aguets dans la jungle,

L’œil de lynx

 

Naguère ou jadis, à l’affût d’un troupeau de bisons,

L’œil de sioux

 

Autrefois, sous une chape de plomb mortifère,

L’œil de Moscou

 

Aujourd’hui et demain, idem plus énigmatique,

L’œil de Pékin

 

Au XXIIième  siècle, si l’humanité

(mais dans quel état, à quelle sauce)

survit au désastre planétaire,

j’espère l’œil de Vishnu libérateur

 

Enfin, dans les siècles suivants, pourquoi pas

l’éclosion du troisième œil

et la floraison des chœurs épanouis

 

…Et pourtant, yeux brumeux à l’air de rien du tout,

combien mon regard s’adoucit

à la vue de la Miséricorde divine

et de la Sagesse (ou Connaissance) transcendante

 

 

Jamais  Jamais  Jamais

Où l’éclosion des reflets

Ah ! Un véritable soufflet

Or mais donc désormais

 

Jamais  Jamais  Jamais

Les causes et les effets

Au festin sinistres mets

Or mais donc désormais

 

Jamais  Jamais  Jamais

A contrario du tout à fait

Tout un viatique défait

Or mais donc désormais

 

Jamais  Jamais  Jamais

Qu’y peut-il le surfait

A l’ombre point de fées

Or mais donc désormais

 

Jamais  Jamais  Jamais

En Jamaïque pas de lait

Le lichen est-il baudet

Or mais donc désormais

 

Jamais  Jamais  Jamais

Réduit à un foutriquet

Un superbe camouflet

Or mais donc désormais

 

 

EN MARGE

 

En marge, la marelle, l’inaccessible étoile,  le septième Ciel, le Paradis dans lequel la petite fille entre à pieds joints, terminus de son parcours avant le retour à la case « Départ »

En marge, l’épouvantable encre rouge du professeur tracée à gauche sur les devoirs du collégien

En marge, toute la rhétorique dont glosent les artistes parmi les plus importants sans connaître véritablement ce qu’est la vraie marginalité dans la chair de sa souffrance

En marge, ces points de suspension suspendus dans le Vide dans lequel les éclats de rire du néant vous libèrent de la paralysie infligée

En marge, en long en large et en travers dans le rétrécissement de ce qui n’est pas

En marge, la frange des frangins avec qui on a fait un bout de route ensemble et qui sont partis définitivement

En marge, le marasme du marginal mais pourquoi diable s’est-il entêté à créer à composer des madrigaux ?

En marge, la raison du cœur qui s’évade dans une gare quelconque

En marge, la solitude extrême de celui ou celle qui a refusé de suivre la voie du commun des mortels et qui s’est trop démarqué du diktat imposé par la Norme

En marge, l’émergence de l’anormalité, non conforme aux modes temporaires

En marge enfin, ces fossés mouillés ou le désert érémitique dans lesquels la belle Société des lettres te laisse crever ; cette dite belle Société littéraire ayant tant de priorités plus importantes à gérer par ailleurs…

 

 

Quand j’aurais presque tout perdu

Perdant aussi ténu qu’une brindille

Comme le ver de terre également nu

Mes écritures partant trop en vrille

 

Il ne reste alors en suspens

Qu’UN SURVOL EN PROFONDEUR

 

Quand on me laisserait en place

Le statut de moins qu’un enfoiré

Comme l’areu de l’idiot sur place

Tout absolument tout ayant foiré

 

Il ne reste alors en suspens

Qu’UN SURVOL EN PROFONDEUR

 

Quand Fadila me susurrait : « tu sais

Les êtres humains ont besoin de rêve »

Comme l’amitié du théologien de Sées

Les prières faisant resplendir la sève

 

Il ne reste alors en suspens

Qu’UN SURVOL EN PROFONDEUR

 

Quand vivrait un survol en profondeur

Alors le présent si renfermé éclatera

Comme un futur aux édifiantes lueurs

Le Salut rendant allégresse à Natacha

 

Il ne resterait alors en suspens

Qu’UNE EVIDENCE RAYANT LE RESTE

 

 

Ca y est : tout est fini

Tout est râpé exécution finale

L’essence d’une existence poétique

On l’a rejetée ignorée dans

Le néant du Silence le plus absolu

Et je rejoins ainsi dégoûté

Le tas des frangins anonymes

La fosse banale la tombe commune

Du Poète inconnu

 

Vous me direz : il y en a eu

Beaucoup avant et ils seront

Encore nombreux après. En effet

Triste consolation merci encore

Mais tout le monde ne peut être

Un Villon Baudelaire Rimbaud

Apollinaire Artaud Kerouac

Ginsberg Pichette un Bobin

Le succès n’appartient qu’aux âmes

Bien nées et à ceux prédestinés

De la postérité. Quoi, l’Eternité ?

Et je rejoins ainsi dégoûté

Le tas des frangins anonymes

La fosse banale la tombe commune

Du Poète inconnu

 

Ca y est : tout a une fin

Vers dérisoires lignes néantes

Meurtre dans le brouhaha général

Dans l’indifférence la plus terne

Que voulez-vous monsieur

Les poètes on ne les édite plus

Presque plus il fallait faire

Autre chose. Mais quoi enfin

Je ne disposais que d’une seule

Corde à mon arc c’est maigre

Comme viatique. Beau joueur

Je reconnais que suis perdant

Mais attention : ce serait

Un leurre que vous m’estimiez

Comme un vaincu car je sais

Depuis belle lurette qu’en bataille

Il n’y a jamais contrairement

Aux apparences ni vainqueur ni vaincu

Il n’y a qu’une Désolation mortifère

Et je rejoins ainsi le cœur plus léger

Le tas des frangins anonymes

La fosse banale la tombe commune

Des nombreux poètes inconnus

 

 

DIEU                           LITTERATURE                           DIEU

 

              POESIE                                            POESIE

 

 

Qu’est-ce que

La poésie

Dans la littérature

D’aujourd’hui

O Dieu infiniment bon ?

 

 

Y-a-t-il une réponse

Positive

A cette demande

Sans doute

Incongrue ?

 

 

 

                    POESIE                                   POESIE

 

DIEU                             LITTERATURE                         DIEU

 

 

 

Destin      brisé     broyé     laminé

 

Court-circuité

 

Le passage    du     pèlerin

 

S’en        va

 

Vers     le     chemin

 

De   la   sainteté

 

Etat

 

De    l’humain

 

Ajusté        au          divin

 

Tension

 

Du   cœur

 

Dépassant

 

L’entendement       le     plus     intelligent

 

Tendue

 

Vers      l’absolu

 

Le plus inouï          le plus incroyable

 

        Cependant Réel d’entre toutes les choses existantes

 

Quand tu empruntes

Le chemin

De la sainteté

Plus tu te purifies

Plus tu prends conscience

Du poids des péchés

Et donc plus s’élargit

Plus se dérobe

Le cercle de sainteté

…et il en va ainsi

à chaque fois

que tu franchis

les cercles successifs

…………………….

 

Jusqu’au grand sommeil

Incontournable

Où tu dormiras X temps

Jusqu’à

La Résurrection de Vie

Promise

Où si tu es heureux élu

Tu résideras alors

Dans l’Eternité

De Dieu

Corps glorieux vivant

Dans l’incommensurable

Amour de l’Eternel

 

 

De même

Que certains neutrinos

Peuvent dépasser

La vitesse de la lumière,

De même

Dieu dépasse

Tous les schémas préétablis

De l’univers

 

Ce qui ne veut pas dire

Que la relativité d’Einstein

E = MC2

Etait fausse,

Pas plus que l’humain

Dépendant des lois

De la terre

 

Il y a donc

Un insondable

Mystère

Dépassant largement

Les cadres

Convenus

L’inconcevable

Devenant possible

Plus même : certitude

 

 

 

 

 

Dans le fond

Des brumes humaines

Dans le plus intime

De son état néanteux

Il y a des étincelles

Dans le cœur

Où la lumière divine

Prend feu

Sur une terre

En survie

-        elle balafrée de partout –

 

Et ce feu sacré est l’espérance

Des jeunes d’aujourd’hui

De  demain et d’après-demain

 

 

 

 

 

 

 

Le rire   les rêves

La voix   la joie

Le regard   la raison

Le cœur   l’espérance

L’obstination de vivre

L’âme comme bréviaire

Le temps comme étendue

L’âne qui braye aux vents

Les prières comme écrits

En dépit des édits

Il est cri !

 

Vraiment la poésie a encore

De beaux moments devant elle

 

Un merci spécial à toi

M. Patrick de Champfleur

 

 

DIEU                            LITTERATURE                          DIEU

 

 

                    POESIE                                            POESIE

 

L’abandon

A

DIEU

Permet

A

L’Esprit de sainteté

D’occuper

Une large place

A l’intérieur

De

Toi-même

 

 

 

               POESIE                                         POESIE

 

 

DIEU                        LITTERATURE                              DIEU

 

 

 

 

 

   Depuis le début de l’homme civilisé, Dieu n’a cessé de s’engager auprès de l’humanité, vous en douteriez encore, insensés tels que vous pouvez l’être !

 

_ Krishna : Dieu personne suprême, être d’amour et de lumière, dévoilé longtemps après son passage sur le sol hindou dans ce joyau spirituel qu’est la Bhagavad-Gita

 

_ Abraham qui obéit à l’appel de Dieu de prendre la route vers la Terre Promise, et de sa fidélité au Dieu unique reçut l’assurance d’une descendance aussi nombreuse que les étoiles dans le ciel ou que les grains formant le sable

 

_ Moïse : par le Buisson Ardent où Dieu révéla son Nom propre Yahvé, qui lui transmit les Tables de la loi ou les dix Commandements sur le mont Sinaï, ce même Moïse qui libéra le peuple juif retenu captif au pays d’Egypte pour le conduire et le ramener après une quarantaine d’années aux portes de la Terre Promise

 

_ Bouddha : Siddhârta Gautama ayant atteint le Nirvana ou état de Bouddhéité, mettant fin au cycle infernal du samsara et mettant en route la Roue du dharma, celle de la délivrance

 

_ Jésus-Christ : Messie du peuple juif,  porteur de la Bonne Nouvelle, Fils de l’Homme et Fils de Dieu, pleinement homme et pleinement Dieu, mort sur une croix infâme, ressuscité de la mort trois jours après, apparut à Marie-Madeleine  aux apôtres disciples et nombreux témoins, et fut ascendé auprès de son Père où il est vivant pour l’éternité dans le Ciel divin

 

_ Mahomet : après les retraites solitaires dans une caverne au mont Hira, fut l’Avertisseur du Coran, Récitation venue du Ciel, où au nom du Dieu unique clément et miséricordieux, il prôna une soumission totale à ce Dieu unique ou Allah et insista sur le Jugement dernier et la Résurrection des morts et des vivants

 

_ Baha’ullah : homme pieux, prophète de l’Un vérité, fit une synthèse de toutes les principales religions existantes, et en fonda donc une nouvelle planétaire : le bahaïsme où règnent notamment la paix l’amour la vérité l’harmonie la joie…. en attendant la venue du dernier Envoyé

 

Et que dire aussi de l’immense enrichissement théologique acquis au fil des siècles et même des millénaires des Traditions de toutes ces religions ?

 

Et que dire également de tous ces saints & saintes, manifestations  bien humaines de l’Esprit de Dieu, de toutes confessions religieuses ?

 

Et que dire également de tous ces justes vivant anonymement et fidèlement leur foi en Dieu dans une profonde humilité et simplicité ?

 

Et ainsi vous douteriez encore de la kénose de Dieu envers tous ces enfants hommes femmes vieillards formant une immense humanité L’aimant L’adorant Le louangeant et Le bénissant ?

 

 

Paix   amour   joie

Comme plusieurs papillons

Voltigeant sur un parterre

De fleurs

Et dans l’air environnant

 

Paix   amour   joie

Comme plein de coquelicots

Dans un champ de blés

Mûrissant

 

Paix   amour   joie

Comme quelques lézards

Allant d’une pierre à l’autre

Sous le porche d’une église

 

Paix   amour   joie

Comme le silence de l’orant

Contemplant la présence

Du Seigneur

 

Paix   amour   joie

Comme le rire de Nathan

Disant : « il a un gros

Ventre Papy »

 

 

L’irradiation des fleurs du soleil

Lumineuse et incandescente

« S’orangise » sur le bréviaire

Du cœur

Ce cœur de l’abandon

Qui distille

Des roses éphémères

Exhalant

Un doux parfum

Enivrant

Renouvelant le printemps

Toujours & encore

Renaissant

 

Et les fleurs du soleil

Telles des larmes de cristal

« Pollenisent »

Le cœur abandonné

Trimballant

Le temps du renouveau

Celui s’ouvrant sur l’inconnu

O mystère insondable

Cachant l’énigme cosmique

Appelée à être déchiffrée

 

 

 

   Nous sommes les sacrifiés. Les sacrifiés de la substantifique moelle vivante de la poésie. Nous sommes nombreux à avoir été privés ne serait-ce que le pouvoir d’être édités, donc lus, et nous mourons un par un, les uns après les autres. La poésie officielle, académique de notre temps, celle éditée par les principales maisons d’édition et reconnue par les magazines littéraires ou autres revues poétiques importantes, mais qu’elle est-elle donc ? : d’un même moule, uniforme, plate, congelée. Plate comme la terre d’avant la révolution copernicienne, entérinée par Galilée. Et qui se prenait pour une assiette-centre du monde alors que notre planète ronde tourne autour du soleil, qui lui-même tourne autour…de l’ailleurs galactique. Nous sommes les sacrifiés, et ô indignation suprême, ô abjection suprême, c’est nous qui avons du coffre, de l’imagination, du sexe, du cœur, du style, de la beauté, de l’amour, et plein d’autres atouts encore, le meilleur étant sans doute que nous faisons de la poésie vivante. Qui respire, qui pulse, qui plisse, qui ourle, qui danse, qui tangue, qui aime,

qui est à des années-lumière de ces poètes reconnus, officiels, dont les maisons d’édition ne jurent que par eux, aveuglées par cette overdose de caviar élitiste et conformiste, et qui produisent une poésie calibrée, plate, congelée, tristounette, cérébrale, indigeste, désincarnée, uniformisée. Quelques phrases les unes après les autres, avec de l’espace blanc entre les deux, et le tour est joué. Ou encore un long texte en prose de sous-voyance à la sous- Rimbaud ou sous- Isidore Ducasse, et l’autre tour est joué. Ou bien encore, le plus souvent, la continuité et le prolongement de l’illisible bouillie hermétique et insipide du vingtième siècle. En dehors de ces quelques modes d’expression, point de salut…pour nous les sacrifiés, victimes de cet Aveuglement ne cessant de s’endurcir…jusqu’au point de nous priver d’existence poétique. Format de l’avilissement car soumis aux codes temporaires. Et on meurt ainsi les uns après les autres, dans le refoulement le plus dégueulasse et le dénuement le plus extrême.

 

 

DIEU                              LITTERATURE                        DIEU

 

                POESIE                                           POESIE

 

 

Et vous vous

Demandez

Pourquoi

La poésie

Désormais

Intéresse

Si peu

Les  gens

De la rue

 

O notre Dieu

Toi le Miséricordieux

Le Bienveillant le Bienfaisant

Pardon

Pour

Tant de

Bêtise

 

 

 

               POESIE                                        POESIE

 

DIEU                              LITTERATURE                        DIEU

 

 

 

Pourquoi en cette vie unique tant de souffrances, je crois savoir les réponses

 

Mais quand on sait l’inutilité de toutes ces souffrances, c’est à dire qu’une bonne partie aurait pu être évitée, ça fait encore plus mal

 

Mais pour un être humain épris de divin catalogué comme fou, malade, illuminé même, comment définir alors tant de lucidité ?

 

La lucidité n’est-elle pas propre à la Vérité ?

 

Voilà : le grand mot si dérangeant est lâché : vérité !

 

Et la Vérité n’aime pas les mensonges, pas plus que les illusions ou encore autres faux-semblants ou faux-fuyants

 

Cela expliquera un peu plus, outre le courage, le pourquoi des souffrances

 

Et dire que la Souffrance est le lot commun de l’Humanité, d’un très grand nombre d’êtres humains

 

Et pour y mettre un terme, pour crever l’abcès là où ça fait mal, reconnaître que l’on est presque rien et que tout, absolument tout, appartient à Dieu

 

A Dieu qui est partout et en chaque être existant ou non

 

 

«  Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir »

 

Ne croyant plus depuis belle lurette en l’espoir, il reste ce bien inexpugnable : la vie

 

Vive donc la vie, rien que la vie qui est tout, ô bien suprême

 

D’ailleurs, au-delà de l’espoir (illusion inutile) et au-delà du désespoir (désillusion inutile), j’avais baptisé ce seuil dans lequel je vis depuis si longtemps : j’avais nommé ainsi l’Enspoir

 

L’enspoir et l’existence ne faisant qu’une seule et même « entité »

 

L’enspoir se rapprochant vertigineusement du Vide bouddhiste, de la Vacuité du C’est ainsi

 

C’est ainsi même, au point que l’on ne saurait dissocier le Samsara et le Nirvana

 

Je vous le disais donc, l’enspoir au-delà de l’espoir et du désespoir, au cœur de la vie qui se déroule dans l’instantané présent, se niche dans un lâché-prise total

 

O cadeau si précieux que l’enspoir !

 

 

J’écris dans un gouffre de spoquête

 

Le spoquête tient à la fois de la quête et du psaume

 

Faire de sa quête tout un psaume, voilà le summum de l’homme rivé au divin

 

Alors pourquoi un gouffre ?

 

Parce que vocation à être partagé par des lecteurs potentiels, non-édité donc ne pouvant être lu, on se retrouve refoulé dans un gouffre ou un abîme où l’on est seul, entièrement seul

 

Une solitude confinant à l’absurde le plus inique

 

L’absurde peut-il se montrer inique ? Dans ce cas précis oui bien sûr : un sacrifice de l’écriture

 

Allez qu’importe, soyons beau joueur : le fair-play étant un axiome basique, soyons bon perdant comme on exulte de joie quand on est gagnant

 

L’essentiel de la vie étant qu’en ayant vécu sa quête, on ait réussi à en faire toute une suite de psaumes inaltérables

 

 

Quel est le but de prier souvent ?

 

D’acquérir une certaine Sagesse

 

Qu’est-ce la Sagesse pour un croyant ?

 

D’adorer Dieu l’Un et d’aimer son prochain

 

Quel est le prochain le plus proche ?

 

Celui ou celle qui apporte son aide aux plus nécessiteux, aux plus démunis

 

Les plus nécessiteux, les plus démunis, ceux & celles victimes d’exclusion de toutes sortes, sont le ferment de la foi en l’Homme

 

Car Dieu privilégie les petits, les faibles, les humbles, les simples, les doux, les pauvres, les repentants

 

C’est même la grandeur de sa Miséricorde et de sa Justice de pouvoir aimer de cette façon

 

L’envers de l’échelle humaine, le renversement des valeurs que prône l’Homme soumis aux lois biologiques, naturelles

 

C’est pourquoi la grâce divine est tout simplement surnaturelle ; c’est celle là même qui permet d’accomplir des miracles

 

Le plus grand des miracles étant de rendre l’Homme heureux

 

 

L’imperfection et les défauts sont bien humains

 

Plus même, il en va de même pour toute la création et son évolution

 

Et après, vous doutez encore que seul Dieu soit parfait !

 

En effet, si Dieu n’existait pas, la perfection ne serait pas

 

Mais alors, où et pourquoi la notion de perfection chez l’Homme ?

 

Parce qu’elle est inscrite dans son cerveau comme la désirance de Dieu est inscrite au plus intime de son cœur

 

C’est pourquoi plus on se rapproche de Dieu, plus on se perfectionne et plus on aime

 

Et les liens étroits tissés avec Dieu n’ont d’autre but que de faire grandir épanouir l’Homme. Lui ainsi que le reste de la création

 

 

La pluie tombe.

 

La pluie tombe et une question s’impose : derrière le voile apparent de la réalité, y-a-t-il quelque chose d’autre ?

 

La pluie tombe. Dans la nécessité virginale, les gouttes d’eau arrosant le sol sont une douce chanson pour l’ouïe quand on a la chance d’être dans un abri chauffé…

 

La pluie tombe, viridité transitoire de la vie biologique, ô larmes chiffonnées de la bénédiction divine…

 

La pluie tombe. Des nuages percés aux songes enfouis, dans les interstices d’un vague à l’âme existentiel, l’instantané humide mouille un cœur non enrhumé…cependant bien entamé.

 

La pluie tombe, les gouttes d’eau s’espacent, s’amenuisent peu à peu, et dans les entrelacs du sablier étiré, le beau temps (un ciel moins gris) reviendra bientôt…

 

DIEU                           LITTERATURE                           DIEU

 

              POESIE                                            POESIE

 

 

 

 

Ouvre

La lucarne

De ton cœur

Et tu seras

Dans une chapelle

Ardente

 dans une profonde humilité

Il ne sera

Pas possible

De ne pas prier

 

O

Par le

Buisson ardent

Inconsummable

 

 

 

                     POESIE                                      POESIE

 

DIEU                              LITTERATURE                        DIEU

 

 

 

 

 

 

Dans l’accumulation

 

De tant

 

D’Art maudit

 

Peut-être

 

(bien que plus qu’incertaine)

 

plus large

 

plus spacieuse

 

sera a posteriori

 

la reconnaissance

 

de mon œuvre

 

accomplie

 

 

 

 

   Je crois savoir que l’on a dépassé dorénavant les 7 milliards d’habitants sur la terre. Tous, c’est à dire chacun, ont droit au minimum décent pour exister. Et si c’est un peu plus pour les plus favorisés, et bien c’est tant mieux. Cela ne passera obligatoirement que par une plus juste répartition des richesses. Tant le disent depuis si longtemps… C’est à dire également que c’est une indécence totale, une injustice profonde qu’une minorité de milliardaires aux milliards astronomiques détiennent une large part des revenus & capitaux. Les indignés (los indignados) sont un magnifique mouvement contestataire et insurrectionnel qui font honneur au combat mené contre le Capitalisme planétaire moribond, à la Pieuvre financière, boursière dont les soubresauts désastreux sont la preuve de la faillite de ce Système absurde n’engendrant que profondes inégalités, aberrations, et injustices. Vive donc les indignés, la jeunesse de tous pays se prenant en main d’une manière pacifique, non violente, festive même. Volontaire et déterminée de cette façon, c’est encore l’Espoir d’un monde meilleur, l’espérance d’une reconnaissance d’existences non destinées à subir ce Système inique et refusant de voir le futur péricliter. Vive donc les indignés et que ce mouvement parti d’Espagne fasse tache d’huile et se répande à travers la planète, quel réconfort pour un « vieux » en longue maladie sorti du circuit social depuis belle lurette ! Même s’il n’était qu’éphémère, il aurait eu la destinée d’exister et n’oubliez pas que des battements d’ailes de papillons valent plus que tous les empires financiers.

De tout cœur donc avec eux, et longue vie aux indignados !

 

 

 

 

 

La folie d’aimer,

Si elle n’égare pas

La raison,

Par contre

Ouvre

La dimension

De l’illimité

Puisque

Par essence

L’Amour est infini

 

C’est pourquoi aussi

Que le cœur aimant

Des saints & saintes

S’est toujours dilaté

Au-delà du raisonnable

O miracle de la folie d’Amour !

 

(non pas que l’amour soit fou

mais qu’il est exaltant d’aimer ainsi

ô toi beauté de la Vérité !)

 

 

 

Ecoute  entends  regarde  écoute

La longue chaîne d’amour

Arpente toujours la cascade bleue

 

 

La nuit mystique de St Jean de la Croix

 

Et celle de Ste Thérèse de l’enfant Jésus

 

Les dix mille chants de gloire de Milarepa

 

Les odes mystiques de Djalâl-od-Dîn Rûmî

 

Le fou de Dieu : l’universel Râmakrishna

 

L’hymne à la joie de Ludwig van Beethoven

 

Les illuminations poétiques d’Arthur Rimbaud

 

La palette flamboyante de Vincent Van Gogh

 

Les oiseaux et la pauvreté de St François

 

La piété et la bonté de saint Don Bosco

 

Les pieds nus et le violon d’Albert Einstein

 

La canne non-violente du mahatma Gandhi

 

La folie de désintégration de mômo Artaud

 

Les notes d’extra-terrestre de Jimi Hendrix

 

La mort sur la croix et la résurrection

 

Des morts du Vivant éternel : Jésus

 

De Nazareth le Christ  le Fils de Dieu

 

Le Fils de l’Homme ô les Evangiles

 

 

Il se fait tard

 

                                              Est-ce une tare ?

 

Donnez du gruyère

 

                                                   Au coq de bruyère

 

Il vente       Il vente

 

A force de prières intimes

 

                                                   La rage des maux fuit

 

Encore davantage

 

Le prisme de la gaieté irradie l’iris

 

Roc renversé

 

A corps perdu

 

Libère le cœur

 

Un seul nom réel                                              un seul nom réel

  NOTERAMES                                                 NOTERAMES

 

A la rencontre de tous ces mots

Le regard de feu l’hermine s’ouvrit

 

 

Je perce la pensée

 

        .                Qui se tire

 

                                                        Dans l’Illumination

 

Celle qui voit la Réalité

 

                         Bien au-delà

 

                                                            Des phénomènes

 

Lumière pure

 

Lumière douce

 

Qui purifie le cœur

 

                            Et le réchauffe

 

                                                         Et aussi l’éclaire

 

Et met ainsi momentanément un terme

A toutes les souffrances accumulées

 

Tout l’effort intérieur consiste donc

A percer souvent les pensées

Afin que s’abreuvent les illuminations

 

O délivrance !

 

O salut !

 

DIEU                           LITTERATURE                           DIEU

 

             POESIE                                             POESIE

 

 

L’amour

 

Sonne

 

L’envol

 

De

 

L’âme

 

Et

 

Il pleut

 

De la

 

Miséricorde

 

 

 

 

                   POESIE                                      POESIE

 

DIEU                             LITTERATURE                         DIEU

 

 

 

 

 

 

Vous vous demandez

Pourquoi

Nous parle t-il

Sans cesse

De Dieu

Et nous saoule

Tant

De ses prières

 

Ah mon frère ma sœur

En humanité

Les larmes me montent aux yeux

…d’une presque infinie tristesse

 

Car

C’est comme si

Vous vouliez

Que s’arrête

De battre

Mon cœur

 

Mon pôvre cœur

Qui n’en demande

Pas tant

 

 

Descendu    des    nuées     imaginatives

Intercesseur    entre    le    poète-prophète

Et    les    portes    du    Ciel

Au    vingtième    siècle     on     a     tué

Le génie romantique du dix neuvième siècle

 

Le génie mis à mort il resta les talents

Alors   la   poésie   du   vingtième    siècle

Se     confina     dans     un     salami

Une   de    ces     salades    soporifiques

Sans    coffre   sans   cœur    sans   âme

Ayant    pour    devise   notoire

La    consanguinité   de    l’absurde

L’intellect    côtoyant     l’hermétique   l’alambiqué

Moins   ça    intéresse   la   gente    populaire

Plus   ils    insistèrent   dans    l’impasse

Sachant    que    « la poésie libérée c’est du bidon »

 

Surtout  surtout   une prière   une supplique :

Elle    réduite    à   une   portion    congrue

Au vingt et unième ne tuez pas la poésie !

 

….Il y a tant de poètes qui écrivent

Par-ci par-là de la poésie vivante…

 

 

L’HOMME

 

D’où vient-il ?   Qui est-il ?   Où va t-il ?

 

 

Depuis que l’être humain a la capacité de ressentir et de raisonner, il n’a cessé de découvrir et d’approfondir ces quatre domaines principaux :

 

_ la spiritualité : contrairement aux matérialistes qui voudraient le nier, le spirituel est inscrit au cœur de l’Homme depuis la nuit des temps. Le divin est inscrit dans l’humain, et il est tout à fait normal que celui-ci ait fait l’expérience de Dieu dans sa chair (corps & âme). Le cœur est le siège de l’âme, c’est l’intégralité de son être tout entier à travers sa sensibilité son entendement sa volonté, et la foi de l’Homme envers Dieu l’Un est une vaste aventure spirituelle qui consiste  en l’union entre eux et par extension entre les hommes eux-mêmes. Ainsi l’incommunicable l’indicible communion entre l’Invisible et le croyant, ainsi la vraie fraternité aimante entre tous les êtres humains.

 

_ la science : elle répond au comment s’est fait l’Univers, l’évolution de la vie sur terre, le chemin parcouru par l’Homme depuis ses origines jusqu’aux nombreuses sciences humaines actuelles. Astronomie, mathématiques, biologie, archéologie, astrophysique, écologie etc. le raisonnement humain et l’imagination ne cessent  de découvrir le comment de l’évolution humaine, de la vie en général, et de quoi est fait l’infiniment grand et l’infiniment petit, et tout ce qui relie ces deux extrémités.

 

_ la philosophie : si la science répond au comment des choses, la philosophie s’interroge sur le pourquoi. Le philosophe est étymologiquement l’ami de la sagesse, et tend à essayer de répondre aux grandes questions taraudant l’Homme. Il y a donc autant de philosophie qu’il y a d’écoles philosophiques et de philosophes. Pourquoi l’Homme ainsi, et trouve des réponses dans sa quête de la vérité, du bonheur, et d’un certain art de bien vivre.

 

 _ L’art : (je devrais écrire les arts tant ils sont nombreux). Comme la spiritualité, mais dans un domaine différent, l’Art participe aussi depuis très longtemps à l’aventure humaine, mettant davantage l’accent sur les émotions, la sensibilité, les formes, les sons, les couleurs, le phrasé, les mouvements, les images…l’artiste en recherche lui-aussi de tout un domaine artistique lui permettant de créer d’innover d’inventer de rechercher de trouver d’exprimer toute la création l’habitant. L’art est à l’Homme ce que les jeux sont à l’enfant, la psyché à la personne et l’humour à l’amour. Evidemment, il y a, il y a eu et il y aura autant d’arts qu’il y a d’artistes…tous différents les uns des autres puisque chacun unique.

 

 

Les fourmis         l’arc-en-ciel        la palette

 

Les ours              les orties

 

Les étreintes          la foire             le vagabond

 

Scandent la tristesse

Haute-fidélité

 

 

Un chien           l’orage         un orang-outan

 

Les vaches                  la roulotte

 

Sirène la vraie vie

 

ORANG BLUES

SACRIFIE

 

Les fougères          les jets d’eau         le calice

 

La boule de fer         le coq d’encens

 

Le Shiva en plastic          les crayons de couleur

 

 

…et la joie fuselait aux quatre coins

des rues

 

 

  Quand tout est fou tout est fou

Tout est foutu

S’il n’en reste qu’une

Ce sera elle

Elle : l’inconnue

 

Qui fait dire que

Tout n’est pas ire

Tout n’est pas irrémédiablement

Paumé perdu

 

Elle : la lueur faiblarde

Qui rougeoie cependant

Dans la nuit noire

 

Elle : qui sert à résoudre

Les plus irraisonnables délires

 

Elle : qui met le beau sens

Dans les fatales incohérences

 

Elle : la traînée des rues

Se répandant comme la poudre

 

Elle : la résolution cinglante

Des questions impossibles

 

Elle : l’almée dévotionnelle

Dans le fatras bordélique

 

Elle : la gazelle irrésistible

Qui s’échappe maligne

Des crocs prédateurs

Elle : qui se dessine en filigrane

A travers les esquisses du futur

 

Elle : la substitution indispensable

Aux tactiques de jeu élaborées

 

Elle : la gaze étoilée de l’espoir

Dans un monde bling-bling

Où l’idolâtrie encense la nullité

 

 

 

 

 

Art fusion     non fashion      Art fusion

Anti module        conduit nouveau

Tire-bouchon, utile au débouchage

Cœur perforé                 Cratère de lave

Ame relative   absolu de tout   Ame relative

 

Offrande d’amour sans compte-gouttes

 

La mer verse des sanglots libidineux

La grotte cache des pluies d’illumination

L’enfant du vaudou composa un monde inconnu

La vie est si unique que l’Eternité en est jalouse

 

Avec de la distance le jugement est meilleur

Plus vrai moins oblique plus profond

Plus proche de la vérité donc

 

ter"> O clairvoyance      prairies vertes     O clairvoyance

 

Le regard enfantin est innocence

Judas s’abstenir             Champ du potier

Etre réalisé     mystère insondable     Etre réalisé

 

Prise de risque sans conséquence

Sinon celle de débroussailler

Une nouvelle voie

Indéterminable

 

 

 

 

 

 

Art fatal        C’est ainsi       Art fatal

Acceptation           Résignation

Evidence qu’il en soit ainsi

Réalité première                                Nature profonde

Bouddhéité       Ainsité      Bouddhéité

 

Clairière de l’instant éternel

A la sortie du bois «  la garenne »

Pléthore de nénuphars et de lotus

Dans la nuit éclairée indienne

Long blues lancinant duquel

Le temps n’existe plus

L’espace d’un long moment

Saga de l’aventure du petit Viking

Au carrefour du monument

Quatre faces marines de Bergen

Dieu est à la fois l’Immuable

Et la mobilité infinie

(mouvances sans cesse créatrices

de l’Alpha jusqu’à l’Omega)

Vacance estivale sur l’Avenue verte

 

Art fatal       Enchaînement       Art fatal

Samsara                      Samsara

Cessation de la Souffrance

Destin                                    Karma

Délivrance              Nirvana                     Délivrance

 

 

 

 

VIE

 

 

Negro sound black hope        =       Le noir est espoir

                                                         la vie est belle

 

Yellow sun blue sky              =        Trouée d’azur

                                                            Ensoleillée

                                                          La vie est belle

 

Rosée matinale

Top en l’air des cigales          =         A l’aube des mannes

                                                            La vie est belle

 

Bourdon plombeur

Bourdon comateux                =          La vie est sombre

                                                            Parfois ou si souvent

 

Fourdrinoche zigoto

& zigomar fait son

numéro dans les rades           =           Forza le Pirandello

                                                             de la commedia del arte

 

le sang est rouge

     universel

Chaque unique est

      Singulier                         =            La vie est sacrée

                                                             La vie est belle

 

Ca rayonne au firmament

Ca éclabousse de bonheur   =              Ô arc-en-ciel bénit

                                                               La vie est belle

 

L’interdépendance

Est une telle évidence        =               La solidarité nécessaire

                                                             La vie est belle

 

Les étoiles se reflètent

     Dans les cœurs

        Qui aiment                 =                Ô pulpe du beat

                                                               La vie est joie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

O stupeur !

 

O stridences

 

Des cris

 

D’une vie !

 

 

SOULAGEMENT

 

 

O

Délivrance !

 

O

Salut !

 

O

Joie !

 

O

Paix profonde !

 

 

NUIT POETIQUE

 

   C’est la nuit et j’ai l’âme poétique. Nuit composée de pure poésie ; qui furent nombreuses dans le passé et c’est vrai qu’hélas elles se raréfient. Alors Dieu tant adoré, s’il te plait please para kalo, laisse-moi complètement à cette noche pour la savourer pleinement. Nuit poétique nuit magique nuit féerique nuit présente nuit éternelle. Poésie blanche poésie noire poésie d’entre les deux et le plus du creux. Poésie light poésie psychédélique poésie ombrée poésie ambrée poésie sidérale poésie de l ‘ailleurs capté ; qu’importe puisque c’est une nuit poétique. Poésie aux vibrations vierges accrochées au mutisme des mots que l’on cueille ou décroche. Qu’importe puisque c’est une nuit sublime…Ô toi Alhambra de l’alphabet. Ô toi désencombrement du trop plein laminant le cerveau. Ô toi suave écoulement d’une musique silencieuse sans note & sans croche. Ô toi suspendue à la peau d’une métaphysique à part qui déploie les sens de l’écoute sur les caprices de l’absurdité. Ô toi indicible corpus que l’on ne peut qu’approcher. C’est une nuit poétique et plus rien existe sinon le trouble visiteur de ta venue. Avec la connivence des poètes de tous temps en tous lieus. Avec la connivence passée présente future des artistes saisis par l’Absolu et marquant leur manque plombé de leurs griffes singulières. Avec la connivence de tous les poètes actuels. Foutaise idiotie stupidité aveuglement aliénation que d’affirmer qu’il n’y en a plus. Même si la poésie présente est en veilleuse, voire moribonde, semblant bannie de ce monde avachi, je sais pourtant que la nuit poétique est toujours habitée par ses hôtes étranges. Sortes d’Aliens adrianisés & toqués qui écrivent sous inspiration contemporaine en connexion avec l’époque d’aujourd’hui préfigurant celle de demain.

 

Si j’suis plus un môme

-        ô mamy blues ! -

vis désormais en moine sauvage

moineau insignifiant

moineau se sachant pourtant

serviteur inutile

mendiant de l’improbable

mutilé du rendement bénéfique

maqué de partout et de nulle part

parmi les truffes noiraudes

des corbeaux croassant sur

les alouettes les passereaux

le rossignol les hirondelles

les merles & les mésanges

mais un serviteur inutile

voué à l’Eternel

-        ô Toi Dieu unique adoré –

n’est-ce pas la poussière

nébuleuse

pour se protéger de

la vanité soyeuse

n’est-ce pas la clef

imparable

pour ouvrir les portes

des momies embaumées

n’est-ce pas le passeport

impérial

pour franchir les frontières

des cœurs endouanés

n’est-ce pas le tremplin

insubmersible

pour s’engager vers l’admission

d’un Paradis si désiré ?

 

 

 

JEU DE MAINS  JEU DE VILAINS

 

_ Serre-moi la pince dit le homard

_ Aïe répondit fil de fer poché

 

Les citronniers pâlirent, les orchidées retinrent leur souffle, les plumes de paon & les plumes d’autruche suspendirent leur vol d’encre fine, de petits lézards baisèrent les pieds ensanglantés du pèlerin exténué. Tandis qu’un dauphin jovial traça un T (le signe Tau) phosphorescent sur une mer émeraude aux vagues en grève festive. Meckemec (l’homme sale mec qui battait ses enfants et commençait toujours ses phrases par « ah mais que » prit lui la poudre d’escampette avec sa fourche sur l’épaule et Babar écrasa de sa masse imposante le tout ; tel un éléphant faisant irruption dans un magasin de porcelaine.

Ainsi donc jeu de mains jeu de vilains

 

…Mais les sceptiques irréductibles doutèrent une fois encore, le doute systématique étant leur principal fond de commerce.

 

 

He has a hat

                                        But not the hate

 

La prononciation est donc importante:

A hat comme a cat = at

The hate comme une bête = ète

 

Pour contrecarrer la haine, cette bête destructive,

Que l’amour dégouline donc

Et s’il faut pour cela

Porter plein de chapeaux

Alors…ne vous en privez pas

Que le chapeau

                                                         Soit porté au pinacle !

 

He has a hat

                                            But not the hate

 

Hors mode, il existe ce personnage original:

Maître d’école à la retraite, directeur honoraire, fan de théâtre et de Maupassant, conteur né, dessinateur brillant, russophile, amoureux des arts de l’Italie de la bonne chère de sa « Perle », haut en couleur, typiquement hors-norme, c’est mon cousin germain Jean-Pierre DOSSIER et il habite Houppeville, commune située sur les hauteurs de l’agglomération rouennaise.  Et il porte souvent un large feutre noir…

 

 

 

Une jeune fille est belle

                                       Superbement belle

Elle prend de l’âge mûrit

                                           Elle est encore belle

 

Mais  passé un certain stade,

Les soucis les tracas les épreuves les souffrances

Ont entamé brisé ravagé

Ce qui la rendait si désirable

Et le sujet que l’on en soit amoureuse

-        mis à part quelques rares exceptions

où la beauté demeure intacte

où le vieillissement n’est guère entamé –

 

Alors jeune fille et femme belles,

Tu n’es plus que l’ombre

Des photos – ou encore de la caméra –

Qui ont saisi l’instantané de ta fraîcheur

De ta splendeur de ton bonheur

Et tu restes figée un long moment

Comme une plante détériorée

 

« la beauté est éphémère »

Ô doux euphémisme cruel

 

Alors ton visage et ta silhouette vieillis

En un mot déformés

N’ont plus que les larmes amères

Et le flou des années perdues

Pour épancher la nostalgie

De ton innocence paumée à jamais

 

( et dire qu’un jour futur tout cela en grande partie

sera fini avec les pilules de rajeunissement)

 

 

Les temps actuels régressent

                         A une allure vertigineuse

 

Le chaos planétaire s’installe

                            C’est une totale récession !

 

Si on veut en sortir pas de demi-mesures !

 

Le fric ayant tout envahi,

Ainsi l’économie de marché la bourse les banques les traders la finance,

Rendre l’humain à l’Homme

 

Remettre le fric

                            A sa juste place

Une valeur monétaire ni plus ni moins

Mis à la disposition

                                         De l’être humain social

Pour lui permettre de bien vivre

 

Et sur cette planète

                    Désormais en survie

Cela passera obligatoirement

                                      Par plus de justice

                                            Plus de liberté

                                             Plus de partage

                                             Plus de respect

 

Et si le fric n’a pas d’odeur

La dignité humaine a-t-elle

Une saveur si aimante

Si valorisante si inaltérable !

 

Isidore Ducasse,      

                               Comte de Lautréamont,

 

L’avait prédit dans un oracle prémonitoire :

«  la poésie doit être faîte par tous « 

Cela étant valable pour tous les arts

aujourd’hui cela se réalise

 

Andy Warhol,

                         Le pape du pop-art,

 

Avait dit également

Dans un autre oracle prémonitoire :

«  chacun aurait son quart d’heure de gloire »

Internationalement nationale ment

Régionalement localement

C’est ce qui se passe en effet

 

Alors l’Art de demain ?   Une civilisation

Sans art étant une civilisation morte,

Et le globe terrestre tendant

A devenir un village planétaire,

Déboulonnant l’art industriel l’art boursier,

 

L’Art sera mondial

De tous les continents

Ou il ne sera pas

 

 

Les vagues de l’Océan sont semblables aux voyelles

 

Du néant ; avec le Vent comme énergie dynamique

 

Devant une mosquée boire le thé avec des lépreux

 

Dans une fête foraine abonde la magie des sensations

 

Tout est relatif excepté le tout illimité de l’Absolu

 

Un poète yogi retrouve le secret sage des Veda

 

Le vrai Satori est la connaissance de l’Être en soi

 

Un chien paumé tremblote au son d’un sitar

 

Dans l’absence éhontée se meurt beaucoup de vie

 

Chanson d’amour s’évanouit dans soupirs de velours

 

Vérité illuminatrice s’élève vers Délivrance suprême

 

Sosie de la nuit s’endort dans le profond ennui jauni

 

Un sage vaut beaucoup mieux que dix mille soldats

 

Ah une âme fendue voilà un trésor sans aucun prix

 

La nature agonisante souffre d’anémie paralysante

 

Rock n’ roll animal émerge de la mer de pétrole

 

Dans l’embarquement immédiat se profile l’Aventure

L’amour purificateur réveille les paradis retrouvés

 

Rabâchage amer débouche sur des hivers glaciaux

 

Sur la Vacuité sainte rien que de l’ordinaire banal

 

Supplier Dieu s’avère être une des plus belles prières

 

Être indulgent clément envers sa fratrie ô quel amour !

 

Le monde s’obscurcit aux prévisions du kali yuga

 

Ne pas juger autrui ouvre les rayons de la pureté

 

Ecarter l’Illusion pour englober les rayons de lumière

 

Marcher dans une flaque d’eau renvoie à l’innocence

 

Les hirondelles virevoltent et la vie ne se lasse pas

 

Les fleurs de lotus épousent la beauté de l’Orient

 

Ironie suprême dans toutes ces litanies absurdes

 

C’est vraiment n’importe quoi et alors pourquoi pas

 

Geste machinal dans les cartons qui s’écroulent

 

Aimer le tout de l’Amour redonne le Sens primordial

 

Au Nirvana le Samsara ne peut avoir le dernier mot

 

Grives sur du lichen éblouissement de la pureté

Dans l’attente sainte veille une loupiote allumée

 

Des âmes en joie ascendante dans la Vie divine

 

Voilà la Réalisation ou encore l’Accomplissement

 

Et l’Humanité rachetée au Relèvement dernier

 

Voilà la gloire de Dieu

 

 

 

 

Est-ce que Pardon il est cri

Est bien sérieux ?

Oui je suis désolé pour vous

Il l’est entièrement

Mais en aucun cas figé

Dans sa modulation ou encore

Droit comme un cierge de pâques

Le cri d’ailleurs se suffisant

A lui-même nulle démonstration

A son sujet alors pourquoi

Pardon

Peut-être de la pudeur ?

Peut-être de la délicatesse ?

Peut-être un certain tact ?

Peut-être de la tendresse ?

Peut-être de l’ironie douce ?

( et plus mordante parfois )

Peut-être un peu beaucoup

De tout cela à la fois ?

Il est cri c’est certain

Pardon c’est également

Pour qu’il soit un don

Extrême décongestionnant

L’état brut glacial

Du cri lancé

Alors pardon il est cri !

 

 

TOUKÂRÂM

 

Gloire à toi Toukârâm

Toi le paysan ignare

Qui chante qui brame

Dieu et le divin nectar

Que s’élance donc ton âme

Vers le Nourricier cosmique

Et tes louanges déclament

Krishna sur un sitar lyrique

 

Gloire à toi Toukârâm

Toi le pèlerin mystique

Qui chante qui brame

Des psaumes litaniques

Plongée dans le cercle

Du néant la lumière danse

Et les saints encerclent

Le royaume de l’abondance

 

Gloire à toi Toukârâm

Toi le boutiquier couillon

Qui chante qui brame

La délivrance du tourbillon

Cyclique où le Samsara

Maudit règne sur la destinée

Mais où l’orant de Krishna

Brûlé d’amour efface la fatalité

 

Gloire à toi Toukârâm

Toi le pauvre sans leurre

Qui chante qui brame

Le Nom sacré du Seigneur

Qui a  choisi le pur Amour

Pour se libérer de l’Illusion

La dévotion est le vrai amour

L’humilité un dépôt d’alluvions

 

Gloire à toi Toukârâm

Toi l’angoissé permanent

Qui chante qui brame

Aux étoiles du firmament

Qui a compris que sans Dieu

L’Homme n’est rien du tout

Et que L’implorer des yeux

Rendait digne même la boue

 

Gloire à toi Toukârâm

Toi le marathe unique

Qui chante qui brame

Le prieur devenu brique

Qui offre ainsi son cœur

Au Seigneur tant aimé

Qui ouvre donc le bonheur

Aux chants de l’Eternité

 

Gloire à toi Toukârâm

Toi le jongleur de Dieu

Qui chante qui brame

Des prières aux Cieux

Qui monte qui s’élève

Vers l’Avatara descendu

Moi-Toi union de la sève

De l’infini en l’Enfant-nu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 11:57

LE DETACHEMENT

DETACHE DU MONDE DE LA VIE DE TOI-MÊME
VA DANS L'ASPIRATION DE L'APPEL DE DIEU
MEDITANT SOUS LA LUNE  CROISSANT CREME
PLONGE PURIFIE DANS LE ROYAUME DES CIEUX

LE ROYAUME DES CIEUX L'INTERIEUR DU COEUR
RESPLENDIT D'AMOUR PUR DE PAIX D'HUMILITE
ET SI LA FEMME PROTEGE L'OISEAU ET LES FLEURS
LA VERITE SE CORPORISE A TRAVERS L'HUMANITE

TON HUMANITE EST LE VECTEUR DE LA DELIVRANCE
ADORER DIEU L'ABSOLU ET AIMER TON PROCHAIN
ETEINS L'EGO VORACE ET LA POINTE DE SA LANCE
ET LE SALUT S'EPANOUIERA AU CREUX DES MAINS

DES MAINS QUI S'OUVRENT VERS LES NECESSITEUX
LES PAUVRES LES DEMUNIS CEUX QUI DESESPERENT
ET BIEN QUE LE NIRVANA CLIGNOTE A L'EVEIL BLEU
FAIRE LE BIEN AUX AUTRES EST  TRES BELLE TERRE

BELLE TERRE FECONDE JOIE ET BONHEUR DE DIEU
SI MISERICORDE QU'IL ECLABOUSSE DE PROXIMITE
RETOURNE VERS LUI LES PRUNELLES DE TES YEUX
ET LES PERLES PARADISIAQUES SUINTERONT L'ETERNITE


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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 13:22

LE SERVITEUR INUTILE

SI J'SUIS PLUS UN MOME
-o mamy blues-
VIS DESORMAIS EN MOINE SAUVAGE
MOINEAU INSIGNIFIANT
MOINEAU SE SACHANT POURTANT
SERVITEUR INUTILE
MENDIANT DE L'IMPROBABLE
MUTILE DU RENDEMENT BENEFIQUE
MAQUE DE PARTOUT ET DE NULLE PART
PARMI LES TRUFFES NOIRAUDES
DES CORBEAUX CROASSANT SUR
LES ALOUETTES LES PASSEREAUX
LES ROSSIGNOLS LES HIRONDELLES
LES MERLES LES MESANGES
MAIS UN SERVITEUR INUTILE
VOUE A L'ETERNEL
-O TOI DIEU UNIQUE ADORE-
N'EST CE PAS LA POUSSIERE
NEBULEUSE
POUR SE PROTEGER DE
LA VANITE SOYEUSE
N'EST CE PAS LA CLEF
IMPARABLE
POUR OUVRIR LES PORTES
DES MOMIES EMBAUMEES
N'EST CE PAS LE PASSEPORT
IMPERIAL
POUR FRANCHIR LES FRONTIERES
DES COEURS ENDOUANES
N'EST CE PAS ENFIN LE TREMPLIN
INSUBMERSIBLE
POUR S'ENGAGER VERS L'ADMISSION
D'UN PARADIS SI DESIRE

*** A ALLEN LE PERE
DU HURLEMENT DANTESQUE
( POUR QU'IL NE PRENNE PAS FROID
DANS LES NUITS D'HIVER
AU CIEL INFINI)




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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 13:22

CONFESSION

O CE JEUNE HOMME AUX CHEVEUX LONGS
QUI SILLONNAIT LES ROUTES DU NORD
EN QUETE DE RIMBAUD OU JACQUES BREL
OU D'UN TABLEAU A LA REMBRANDT

JE N'AI JAMAIS PU METTRE UNE IMAGE
EN TRAVERS CES ROUTES INNOCENTES
TANT UN JEUNE POETE EST HORS-CIRCUIT
TANT LE SPECTACLE EST PORTE AU PINACLE

ALORS QUE TRAVERSER CORONS ET ESTAMINETS
ETAIT L'ENVERS  DE L'ENSEIGNE "M'AS-TU VU"
ALORS QU'HUMER LA HOUILLE NOIRE ET LES PAVES
ETAIT L'ENVERS D'UN PARCOURS TOURISTIQUE

ALORS QUE FAIRE DU STOP ETAIT UN MOYEN
LIBRE DE DECOUVRIR CES CONTREES SOMBRES
MAIS OU LE HOUBLON LES PATATES L'HUMILITE
ECLAIRAIENT UN COEUR PROMPT AU VOYAGE

IL FALLAIT BIEN QUE JEUNESSE SE FASSE
CLAQUANT COMME VIF VENT AUX HAUBANS
IL FALLAIT BIEN QUE JEUNESSE TREPASSE
AVANT DE REJOINDRE LE OM MORT-VIVANT

SUR LES DIFFERENTES ROUTES DU NORD
SUR LES TRACES D'ARTHUR ET DE JACK BREL
UN JEUNE POETE INGENU COQUIN DE SORT
DEFIA LES ASSIS ET LES AVERSES DE GRELE

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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 13:12

poesie 777


VOYAGEUR INCONDITIONNEL
MIEL DES ABEILLES PELE

HISSEZ LE DRAPEAU TIBETAIN
LA TOILE N'EST PAS EN LIN

QU'EN PENSE LE POTE HIBOU
DISPARITION A NOEL DU HOUX

APPROBATION DES CHOSES & DES ANIMAUX
CHIMIE GROUILLANTE DANS LES METAUX

LE FOU DES TOURS TOMBEES IRONISE
BEAUTE PENCHEE DE LISE A PISE

HURLEMENT DU SANG DES ABATTOIRS
MELANCOLIQUE LESSIVE DU SOIR

CONTEMPOREL EST AINSI L'ENTRETEMPS
BRECHE ETERNELLE EN SUSPENS

MAI 68 EUT SON DANIEL COLN-BENDIT
LA REVOLTE PURE SIED AUX AGITS'

PROFONDEUR DES NUITS QUI S'ENLACENT
DE DIEU DESIRE SA SAINTE FACE

LA CONCISION EN PAYS DE CONNAISSANCE
LE RUSTIQUE S'HABILLE DE SILENCE

LA MULTITUDE EGOISTE SE FOURVOIE
MYSTERE D'AMOUR SE LAMPE SE BOIT

L'ANGOISSE DE L'EPHEMERE ECARTELE
BON PAPA PORTAIT DES BRETELLES

LOGIQUE BURINEE D'UN PIEUX THEOREME
PRINCESSE PORTE UN  BEAU DIADEME

JOYEUX AGITES POUR SACRE BAZAR
CLAMEUR ARTICULEE DU TOTAL ART

L'INFINI SE FROTTE PAUPIERES DES YEUX
TOUTE PRIERE MONTE AUX CIEUX

LA POESIE PARLE CHANTE DOUX EUPHEMISME
LA DECHIRURE DEVOILEE EST UN TEL SEISME

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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 13:19

MILLIONS  DE CHRISTS

Millions de christs aux yeux battus

Millions de christs ô douleur nue

Millions de christs aux dos fourbus

Je vous en prie cessez d'être abattus

Relevez-vous pour vous tenir debout

Pour du tunnel en regarder le bout

Luttez pour la justice et pour l'amour

L'amour de la justice est un tambour

Cependant laissez tous ces riches repus

Ne cessant de digoner leur nombril goulu

N'imitez pas leur féroce indifférence

Qui n'a d'égale que piètre suffisance

Le luxe tapageur de leur déglutition

Venant barbouiller leurs indigestions

Luttez pour la dignité et la fraternité

Le partage amical éclaire la vérité

Vous les deshérités n'enviez pas les riches

Les palaces ne sont que l'isoloir des affiches

Chassez seulement l'humaine misère

La noirceur sinistre des lugubres hères

La misère avilit et puis la misère tue

Elle enfante les psychodrames des rues

Tandis que dame pauvreté de l'âme

Celle des humbles des tendres du slam

Enrichit la vie annoblit les coeurs

Est la Voie permettant le bonheur

Bonheur ô toi aspiration de l'humanité!

Bonheur ô toi jubilation de la sainteté!

Millions de christs aux yeux battus

Millions de christs ô douleur nue

Millions de christs aux dos fourbus

Je vous en prie cessez d'être abattus

Le gâteau qu'ils vous refusent vous appartient

Dieu l'Unique l'a fabriqué pour tous les terriens

 

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20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 13:30

L'AMOUR EMPORTE

AUX NUES

 

O TOI L'AMOUR EMPORTE AUX NUES

- L'AME DESHABILLEE SE RETROUVE NUE-

TU ES BIEN PLUS QU'ATTRAYANTE BEAUTE

T'ES UN TRUCMUCHE A RENDRE CINGLE

OU ON IRAIT JUSQU'AU BOUT DU MONDE

TANT L'ONDE DE CHOC SOULEVE LA SONDE

ON EST RENVERSE ET ON EST TETANISE

A BOULEVERSER LES CONFINS DE L'ABSURDITE

PAR CE SURPLUS D'INOUI INEXPLICABLE

QUI REND LA SYNTAXE INEXPUGNABLE

C'EST TOUT AUTRE CHOSE QUE LE SEUL SEXE

SUREMENT PAS UN BAISODROOM EN DUPLEX

MAIS PLUTOT LE CHAMBOULEMENT VIF DES SENS

LA VIE N'AYANT PLUS QU'UN UNIQUE SENS

AMOUR INDICIBLE ET AMOUR INEFFABLE

ON REINVENTERAIT POUR TOI LE MUET

LES MOUETTES VOLTIGEANT AUX MENUETS

C'EST DANS L'ANODIN DE TES GESTES

POUR LESQUELS ON REAJUSTE SA VESTE

C'EST DANS TON REGARD VOILE DE VEPRES

QUI NOUS RETOURNE COMME UNE CREPE

C'EST DANS L'ESQUISSE D'UN SOURIRE

QUI INVITE A LA FIESTA DES SOUPIRS

C'EST DANS UN SIGNE ET UNE POSE

QU'UN RIEN DE TRAVERS INDISPOSE

C'EST UN CHOC-PAF QUI RENVERSE

UN COEUR LOURD QUE LE FLOP BERCE

C'EST UNE DECHARGE QUI CLOUE

RENDANT LE DUR A CUIR TRES DOUX

C'EST TOI QUE L'ON A L'IMPRESSION

DE CONNAITRE BIEN AVANT LES SAISONS

C'EST TOI QUI NOUS ES DESTINE

DE L'INCREE DE TOUTE ETERNITE

O TOI L'AMOUR EMPORTE AUX NUES

LE PLUS MERVEILLEUX DES APERCUS

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20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 13:13

PRESENTATION

 

ENFANT TRES SAGE

REVASSEUR SAUVAGE

CHARME PAR L'ETABLE

APPLIQUE DES TABLES

JOUEUR DES GRANGES

AUX LUTINS DE L'ETRANGE

 

APRES+++

MI BEATNIK MI HIPPIE

FAN DU CLOWN KIRIE

GENERATION BABA COOL

FENDEUR DE LA FOULE

EMPHATIQUE PARTOUT

VOYAGEUR TRES DOUX

 

APRES+++

POETISEUR CINGLE

LIMITROPHE DU TARE

MYRIAM ON CONVOLE

MITOYEN DES GOGOLS

DIVIN O LES FRANGINS

CRUCIFIES DU DESTIN

 

APRES+++

SAUVE DE L'ENFERMEMENT

PAR DIEU LE MATRICIANT

RECUEILLI PAR LA FAMILLE

NAT' A DEUX LA MANILLE

CHAMBOULE AU FIRMAMENT

PATIENT CLEMENT INDULGENT

 

APRES+++

POLARISE VERS DIEU

EXULTENT LES CIEUX

VERDOYANTE LA CLOTURE

INFINIMENT PERDURE

PERFORAGE DU COEUR

IL EXISTE LE BONHEUR

 

MAINTENANT+++

O TEMPS TU PASSES

NEUTRE INEXORABLEMENT

O TEMPS TU T'ECOULES

JE SUIS UN SURVIVANT

O TEMPS QUE SERA T-IL

DU RESTANT DE L'ADVENIR?

 

C'EST TOUT LE CHARME DE CETTE SACREE VIE!

 

 

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