Ami lecteur et amie lectrice
Dépassant les plus folles espèrances, mes poésies atteignent
dorénavent les mille visiteurs. Ce qui est énorme en poésie
puisque une plaquette de poème éditée à deux ou trois cents
exemplaires, c'est déja bien. Alors mille vous pensez, soyez
en remerciés. On dit communément que la curiosité est un
vilain défaut,mais c'est la preuve que cela peut s'avérer être
une magnifique qualité. Car, dans maints domaines, elle
permet de faire des découvertes,inattendues, en chemin vers
l'inconnu;préjugés s'abstenir. J'espère que vous aurez
apprécié, voire aimé mes poésies. Et que vous estimiez
qu'elles sont bonnes, voir très bonnes même si tel était le cas.
Alors n'hésitez pas à en parler autour de vous pour que le
nombre de lecteurs augmente encore; et de nouveau un grand
merci à vous pour ce partage bienheureux.
PREMIERES
POETIQUES
AVANT-PROPOS
pr
La publication des Premières Ecritures Poétiques est en fait la réédition de mes deux premiers ouvrages de poésie: Au cœur de Francisco & le Chant du printemps céleste. Epuisés depuis longtemps et introuvables à l’époque dans les librairies, ils sont ainsi de nouveau disponibles auprès des fidèles lecteurs et pour ceux & celles qui désireront découvrir le jeune poète que je fus.
En ce qui concerne Au cœur de Francisco, la tentation aurait été facile & aisée de modifier la structure rythmique et d’apporter des retouches aux poèmes. J’ai d’emblée refusé pour la bonne raison que je tiens à restituer l’œuvre intégrale. Au cœur d’une poésie ô combien vivante, animée, mousseuse & sans cesse mouvante. Je veux garder ainsi intact l’état d’esprit l’inspiration la fraîcheur la spontanéité l’émotion l’originalité l’état brut -le charme peut-être, l’avant-gardisme probablement-tels ils furent écrits alors. Sauf qu’évidemment, il fallait supprimer les nombreuses fautes d’orthographe dues pour la plupart à l’imprimeur alternatif de l’édition originelle. A noter surtout que cinq poèmes inédits (retrouvés dans la paperasse de jadis)ne figurant pas dans le Cœur initial sont présents dans cette collection: ce sont Poème 73,Loin loin très loin, & Farce cuite des vendanges. Plus Prosaïne & Ramakrishna pondus juste après la sortie du recueil et que j’ai décidé d’induire pour clôturer la plaquette des poèmes de ces Premières écritures poétiques.
En ce qui concerne le Chant du printemps céleste, le texte était & est toujours à mes yeux si « parfait » -relativement à sa manière bien sûr- dans sa structure écrite que la longue logorrhée est donc restituée intégralement sans l’ombre d’une hésitation.
... Quand même, c'est avec immense joie & léger pincement de l'âme que je vois cette réédition: car c'était le temps de la pureté de l'innocence du rêve de l'émotion etc. En effet ces juvéniles élans poétiques traduisaient bien des vibrations nouvelles & positives, un concert de mots de lignes de vers de phrases immaculate, et un cœur quoique traversé de fulgurances déjantées néanmoins chastes. Même s'il est clos depuis longtemps, béni soit-il ce temps frémissant de partances vers un modelage inconnu. Et s'il fallait employer une image comparative à celle de petits feux "pétaradant" avec comme seul but leur propre jouissance de se consumer, en ce monde actuel de plus en plus absurde injuste extra-commercial aliéné consumériste à outrance, puissent-ils alors, même si ce n’était que pour quelques uns, apporter une bouffée d'oxygène dans un air survicié par tant de nuisances & purulences...
.
Ainsi, ami lecteur, toi que j’aime particulièrement
je te souhaite maintenant
bonne découverte
ou
bonne redécouverte
Pour ma part, je puis continuer plus pacifié & comblé...
FRANCIS DOMONT
si vous voulez me joindre pour donner vos appréciations
de mes écritures poétiques, je vous laisse mon adresse
e : mail. Surtout n'hésitez pas, cela me fera plaisir.
Francis.Domont@laposte.net
Tel: 06.28.27.61.33
AU COEUR
DE
FRANCISCO
POEMES
TOTO
Il était une fois un homme nommé Toto
Les gens le considéraient comme bien sot
Il avait déjà dépassé la quarantaine
Et il ne savait ni lire ni écrire
Ni même où se trouvait la Seine
Ainsi au village c’était toujours le fou rire
Travailler aux champs et donner à boire aux veaux
Avec cela il pouvait se payer plusieurs pots
Il se foutait de tous les bourgeois
Car à vrai dire sa philosophie n’était pas conforme aux lois
« Moi les belles pépées j’les préfère en costume d’Eve »
ou
« Un p’tit veau qui boit pas y crêve »
Voilà pourquoi certains jours on le trouvait dans le fossé
Mais le lendemain ce n’était plus que le passé
Il était de nouveau en forme et les yeux pleins de bleu
Et moi de même de voir un homme heureux
HARMONIE
Les doigts coulent sur l’harmonium
Les deux mains s’élèvent vers l’avenir
Les flammes se purifient lancinantes
Le temps et l’espace se rejoignent
La lune le vent bercent la foule
Calme quiétude
Parcourent la nuit
Seulement le crépitement et les notes
Nous sommes dix cent mille
Tous unis tous fraternels
Libres dans la solitude commutative
Le sourire est le langage universel
Il illumine la pensée
Et met à nu les cœurs
Le silence est un sourire significatif
*Le monde est amour*
L’amour est de ce monde
La haine est de ce monde
Mais celui qui rejette la haine et embrase l’amour
Chaque jour voit son souffle se vivifier davantage
L’amour l’embellit
- Nous nous embellissons -
NON-LIEU
Nuit du silence
Des flammes s’élancent
Raniment la vie
Des ombres s’avancent
Rouges & noires balancent
Troublent l’harmonie
C’est l’espérance!
La vie encense
Sacre la folie
POESIE 73
La poésie c’est la goutte de rosée
que tu savoures un matin de jeun
La poésie ce sont les libertés
que l’on balance sur vos gueules
La poésie c’est une bouffée d’air
dans la connerie
La poésie c’est un blues misère
qui se rugit
La poésie ce sont les nuits toujours recommencées
pour que bientôt le jour définitif s’installe
La poésie c’est l’éternité recherchée
pour que l’instant s’avale
La poésie c’est la mer qui descend
dans vos cœurs refroidis
La poésie c’est l’éternel printemps
qui électrise la vie
La poésie c’est tout ce sang suintant
qui vous fait pâlir
La poésie ce sont tous ces chiens puants
qui vont vous salir
La poésie ce sont ces silhouettes muettes
qui flottent dans les rues colorées
Semblables au vol de ces mouettes
effleurant la mer le vent salés
La poésie ce sont des mots saignants
que l’on crucifie
La poésie ce sont des espaces blancs
qui nous asphyxient
La poésie c’est ce mec seul
qui divague avec les étoiles
La poésie c’est ce mec seul
qui se bat avec sa toile
Poésie tu es notre ombre
qui nous hante
Poésie cet abîme sombre
qui nous tente...
L’EAU DE MESNIERES
COULE A JAMAIS DANS MES VEINES
La nuit effeuille doucement ton vrai visage. La lune s’engouffre dans les bâtiments. Près du puits des baisers voluptueux entre un petit lézard et les cailloux ferrés dans l’éternité. De vieilles croûtes mauves remontent à la surface pour éclater et murmurer: liberté. Dans l’étable la douleur ailée au vent se repose semblable à l’hindou se recueillant sur la grève mouillée de chaleur. Dans le cellier le cidre préserve avec délicatesse la bonne humeur. Et au centre la haine et la bêtise croupillent dans le fumier...
EUROPE PAYSAGE
De routes en routes, de rochers en rochers, de villes en villes, il avançait à travers sa sensibilité avec pour pavillon les godillots le parka le jean et la tunique bleue-pyramide
Le clochard céleste joue & s’amuse avec sa cloche à larmes: Gypsie.Et il se retrouva dans le ventre de sa mère
Ahan! Hue bourrique hue!
Femme fatale croît au rythme de l’Express porteur des fleurs venimeuses. Les vingt deux lettres du totem des Vikings sont les deux ailes de mon alphabet nourricier.
Roule roule
Le pouce bat la mesure des deux pieds
L’hospitalité de deux bergers et d’un village crétois; l’équilibre la bonté & la sagesse des anciens
La nuit dans le pays de la dame d’Arhüs le vol de trois oies sauvages: un doux frou frou ample & majestueux au milieu des rêves
Les sabots et la robe à carreaux bleus & blancs de Turill à Oslo
Près de Mons le café offert par une vieille femme
Les pelouses accueillantes de Londres et d’Amsterdam
Le shit la bière le vin à travers les frontières
La vie de tous les compagnons qui passent ou repassent
La vie de tous ceux qui peuplent le reste
Le prisme de la gaieté irradie l’iris
Ecoute la mer te bercer quand tu dors: c’est une marche dans les torrents de feu
Bouffe délirant aux sons astrogastronomiques
Pisse: sur une jetée de port, dans la nuit des villes; pisse enfin seul là-haut sur des sommets enneigés
Le prisme de la gaieté irradie l’iris
Au cheval de la medina de Casablanca**A son turban rouge**
Au Malaisien**A la douceur de ses gestes de bête dépouillée**
A Fabien de Buchy**A son suicide**Clap your hands pour John Mayall**
Aux architectures passées**Aux deux lions qui y apparaissent selon... **
Aux étoiles... **Pour le rien... *** Trouvez le rien... ***
DIVERTISSEMENT EN HOMMAGE
AU ROI UBU
Refrain:
Par les cornes du père Ubu
Et par les couilles vertes du père Ubu
Des nœuds des nœuds qui défilent
A pas perdus rocher soulevé
Et un beau jour une rosette
Qui s’envole de la tête
refrain
Pierrot sur son fil
Sourit à la lune
Tandis que des corbeaux
Passent dans vos têtes
refrain
Un oiseau mort sur un ballon
Des myriades de pâquerettes s’étiolent
Et le fou rire du printemps
Qui claque dans vos têtes
refrain
La peau du cœur s’effrite
Dans les prés verts
A vos vélos! Bicycle
Des explosions plein vos têtes
refrain
Gong sur la machine molle
C’est le clown Zappa avec ses mères
Vous et eux se marient
Des trous dans vos têtes
refrain
Sur la face droite un point rouge
Sur la face gauche un point noir
A vos « home » ingénues
Des révolutions dans vos têtes
refrain
Une grappe un carton tournent
Le roi Ubu se lève
Est-il fou ce pantin?
Mouvez les ficelles de sa tête
refrain
Des nœuds des nœuds qui défilent
A pas perdus rocher soulevé
Et un beau jour une rosette
Qui s’envole de la tête
refrain (bis)
PRINTEMPS
L’envers du décor resplendit sur ta robe écaillée
Look:
Les vagabonds naviguent le regard dirigé vers les hanches & les cimes silencieuses tandis que l’ancre des ports se morfond dans l’apaisement
Le mois de mai s’enflamme
Toute vie monte jusqu’aux cimes
Des astres brille la pureté
Toujours: des coquelicots fleurissent sur du sang coagulé
et les mains d’aigle sur des jonquilles
L’énigme du sphinx dévoilée
Par la force du serpent auréolé
Arainé areiné auréolé
Pelle aux reins le pèlerin pèle le rien
La barbarie s’effondre de tous les stades connus & inconnus
Monte descend
Francis de Bray
Tournoie
La saga des sages du temps immortel
En ballade d’amour
Avec un pousse-pousse chinois ou un cheval vert fou-ailé
Tes pas doivent semer des pétales étoilés
Ne tuez pas l’éternité! Elle n’est absente que si on la tue
Ne tuez pas l’éternité!!!
NOTERAMES
Voguent la salive et la barbe des paumés
A la recherche d’Aqualung
Boucliers Bacchanales
Traversée sur un clou
Ardent baladin brûle dans le sérail-corail
Le bleu verdâtre se pâme de délices
Les sirènes se meuvent dans les profondeurs
Gélatines
Hiéroglyphes pour les orchidées inassouvies
Pétrarkises jusqu’à l’horizon des soupirs
Hiéroglyphes court-circuités balancez-vous
Un seul nom réel Un seul nom réel
Notérames Notérames
NOTERAMES
YIPPIE POESIE
Repu un complet veston gesticule
Le fric s’ennuie dans le brouhaha
Un enfant du Tiers-monde crêve
Flotte marche, petit, flotte marche
Une vache s’enfonce par ronds concentriques dans une falaise
Une pyramide en carton s’écroule
Les poumons des androïdes pleurent
C’est plein de consciences qui divaguent
Aux quatre coins du monde
En quête d’encens & de coucous. coucous. coucous...
Mille bougies mille herbes mille bouteilles
ça carillonne ça papillonne ça se balade
Mains dans la main
Le chat du roi miaule
Le chat du pauvre miaule
Unissez vos voix électromagnétiques
Pour l’harmonie des ondes del mundo
Explosions mentales révolution
Révolution explosions physiques
Ecoute: la longue chaîne d’amour
Arpente toujours la cascade bleue
Les fils d’Occident et d’Orient s’unissent
Le mois de mai se dresse & tonne
Moog guimbarde sitar tam-tam guitare
Retour avec Pégase d’Orion & d’Andromède
Le coq chante: Il est 5 h du matin
Désormais la terre peut devenir poétique
ORANGE 75
Les oranges et les fourmis
La palette et les fontanelles
s’ouvrent
s’écoulent
Les arcs-en-ciel tes yeux ô mon serpent
Les ours les orties les margelles
scandent la tristesse
haute-fidélité
Tes étreintes non-sortilège le vagabond
La foire
Le battement à deux temps
et à double emploi
Dans la nuit les parcs à cochons ouverts aux élans
amoureux
Un chien les précipices la vipère
s’évanouissent cœur fou
Les gardiens de blés
Les vaches gardiennes des rires
Dans l’herbe de tes gestes les rêves fleurissent
La jouissance sirène la vraie vie
La fumée des baisers les lampes des neiges
s’échappent de tes bras ô ma roulotte
Les oranges filent & les violons mûrissent
L’orang-outan se déliane
L’orage délivre ton corps
Les papiers les vagues la cordelette
se rétractent
se referment
ô ma baby qui s’éloigne qui se meurt qui s’éloigne...
Terre! .....Terre!!
LOIN LOIN TRES LOIN
Loin loin très loin. Go Cassis go. Loin toujours plus loin. Sur les routes des corps et esprits: les grondements des intestins, les lunes invisibles;et les limbes renouvelés. Partout des orgies de poings levés tombés et se relevant sans cesse. Parfois un marchepied pour dérouter les fatigues et extirper les venins emmagasinés.-Vaut-il mieux frapper sur une caisse ou sur un enfant... -
Loin loin très loin: après maintes échancrures maintes ébullitions maints échalelouvages des crevasses grandissantes avec in frontum un frigidaire offert à toutes vos gueules qui s'amenuisent au fur et à mesure de l'avancée. Les champs magnétiques fleurissant de vraie vie. Les loups-garous frénétiques de tempêtes. Les roulements abyssaux. Après d'infinis mouvements péristaltiques la rencontre de l'astéroïde Y 53058 et des trompes non-fouettées.
DEROULE-TOI PAPER BOOK
Le vide est forme et la forme est vide
Paper book
Turista
Converting industries
2343,Chalta Shahji,Dharampura
Chawri Bazar, DEHLI
Ecris paper book...
Et se fondre dans l’Unique
Contenu et contenant
ces multiples miroirs
Wake up!
Enrobé dans son dépouillement
« voyageurs dans la tempête »
Un bouddha en herbe
Deux bougies & un coconut
pour home
J’ai le blues du village
J’ai le blues du voyage
Qu’importe les baffes et les chutes
Plans fêlés couleur speed
Petit vacher va son chemin
Celui qui mène à la p’tite fleur
A la seconde infinie
Go Gô Go
Le clin d’œil de la lumière
De quel hasard est-il?
Meus l’âge d’or meus
L’écoulement de l’instant
Cette énergie qui passe
De quelle force provient-elle?
Illumination de la pluie
Ou sonnerie du mental
La dévotion de l’encens
De quel sommeil surgit-elle?
Du cri sourd de cette bête
A l’identité de ces deux vies
Cette allégresse dans les rues
De quelle chaleur souffle t-elle?
De la prière au Divin
A l’amour du prochain
Et ce regard qui voit
Qu’il n’est pas encore né
Mais qui existe déjà
De quel tour provient-il?
Go ô God Gô
O les fougères les étoiles les jets d’eau le calice la boule de fer
le coq d’encens le Shiva en plastique les crayons de couleur et l’étoile mon luth cette étoile qui a trouvé le point de jonction: c’est la membrane de l’humilité
Plus tard...
...Et la joie fusait aux quatre coins des rues...
CLEF DE LA PAROLE OU LOI D’AMOUR
Un crapaud badigeonne dans la mare où les yeux se sont rencontrés pour la première fois. La pyramide pourpre sur le sphinx des glaces en orbite dans les galaxies et la réverbération des ondes sur la terre. Un totem végétal compose avec l’apesanteur. Tôt le matin, bien avant l’aube, les images du malheur remontent encore pour rappeler le monde ancien; celui de la vieillerie opprimante, de la douleur, du mouvement mécanisé & de l’action entravée. Des larmes et des rires se chamaillent & s’éclaboussent le long d’une rigole. Du creux de la main et des éclats de rires se sont baladés une oie l’art & les fleurs de lys. Dans un coin en allant sur le quai l’iris se prélasse avec comme reposoir un coconut et deux bougies. Une bouse de vache taillée dans une souche de vigne crépite sur le sentier qui mène aux senteurs marines. Tandis qu’un rouge-gorge vaque à ses occupations les courses d’un tam-tam renversent le ciel. La marche irréversible
et pourtant le temps qui ne l’est pas. La marche vers la fatalité & le bonheur...la destruction de l’égo. Les vibrations nouvelles -celles de l’éternité et du présent sacralisés- qui descendent & tournoient sur les vies; les corps bleuis les cœurs dorés. L’adoration et l’innocence! sans entrave s’élancer & parcourir dans la spontanéité les espaces & la moisson -ou l’ainsité-.
La roue du devenir a percuté l’hilarité générale.
« REVE 76 »
Il est tard
Une souris se balade dans la cuisine
-rat culbuté ou tare-
Donnez-moi du gruyère
Il fait faim de creuser des trous dehors
Le coq de bruyère
A apaisé mon tour de la raison
Il vente il vente
L’horizon me fait les yeux doux
Rat... âge... à la ligne
A la croisée des menthes et des gâterïes
La rage des maux fuyera
Un kaléidoscope et un morceau de cake
Pour la guimbarde qui virevolte
La grotte cachée dans la glotte
Roc renversé
A corps perdu
Libère le cœur
A la rencontre de tous ces bruits
Le regard de feu l’hermine s’ouvrit
AMOURS VEGETAUX
La plume
balance du violon
parfume
l’air rondondon
dodino dodinette
s’entête
dans les fêtes
La cabrette
soubrette
crochette
la nuit
fille à marier
L’agrément en coton
muscle
tendu vers le vin
grelots
fontaines
bohémiens
La confession
femme à aimer
C’est la femme à aimer
la femme aimée
la femme à aimer
Tant de routes
pour la bouche
ou la douche
fleurissant sous la voûte
Le chien avec son os
bat le soir
ou l’encensoir
parcourant le cosmos
A LA MEDITATION DES PAUVRES
AUX MOUVEMENTS DE LEUR CHARISME
Tandis que les fleurs du piano tissent l’air marin
la mer agonisante verse des sanglots libidineux
C’est un village Gody
Nobody Nobody
Elle rit la petite fée
C’est une terre couronnée de larmes
Aux armes Aux armes
C’est plein de vacarme
Il pleut des fleurs
Aux chœurs Aux chœurs
C’est Krishna qui bat son beurre
OFFRANDE DE LA MORT ET DE L’EPOUSE
ET DE LA VIE
Une demi-lune aux pieds d’une tourterelle. C’est l’éblouissement: une pierre lunaire domine et supporte la croix rayonnante. Un voile sombre se défeuille sous la protection de la Voie Lactée: chapeau Charlot l’œil innocent se contemple dans les lèvres où fleurissent deux cornes des forêts et la corne des brumes. De profundis, au premier plan, l’orage en ligne droite: la lumière joue des tours aux ténèbres qui se nomment en réalité une table non garnie ou le pèlerin et l’ermite et le gypsie sans leur peau d’humilité ou le zéro et l’infini. Une échelle en bois bougée horizentalement se métamorphose en ceinture d’or reliant les deux corps. He comes from Horus un petit chat & ton home; un vase sur du gazon tend la main au sang des entrailles pâles. De la force des lettres rouges à la fragilité de l’animal doux comme l’amour de la squaw pour son papaoose.
-Pour Isis-
C’EST UN MORCEAU DE ROCK AND ROLL
C’est un morceau de rock and roll
Le flash cassé de la parole
Le psychédélisme de Lewis Carroll
Pinocchio au pays des casseroles
J’ne sais rien faire
Seulement battre le fer
Et faire des bulles
Car j’suis complètement nul
Ce sont des yeux de gars
Au goût aviné de tabac
A la bouche en flammes
Déposée sur ton âme
Je déambule sur les boulevards
En mâchant tous mes buvards
Et j’ai mal aux doigts de pieds
D’offrir tant & tant de baisers
C’est un morceau de rock and roll
Le flash cassé de la parole
Le psychédélisme de Lewis Carroll
Pinocchio au pays des casseroles
Elle est venue d’Orange
Aussi croquante qu’un ange
Aussi dingue qu’une bougie
Noyée dans de l’eau rougie
Les jeux interdits Christiane Rochefort
Le songe et les enfants d’abord
Francisco exilé au pays d’Archaos
Dépouille le corps d’Eros
Aussi c’est un mélange au goût bizarre
Quelque chose de nympho assez rare
Des éclaboussures dans une choucroute
O mon oiseau des îles ma chouchoute
C’est un morceau de rock and roll
Le flash cassé de la parole
Le psychédélisme de Lewis Carroll
Pinocchio au pays des casseroles
LES CLEFS DE LA P’TITE FUMEE
J’ai les clefs les clefs
de la p’tite fumée
It’s nice very nice
Au palais des glaces
Tango Samba
Sur un air de honky tonk
Des myriades de soleils
Fleurissent sur les copains
C’est Mesnières qui chante
C’est Mesnières qui joue
J’ai les clefs les clefs
de la p’tite fumée
C’est Platini qui vaut de l’or en Italie
Victoire pour Martini-Porshe 24 h du Mans 77
Exposition de canots à Monaco
Et le mec David
Avec son tract « Votez autogestion socialiste »
De nous à vous
Herdji Jean-Luc et Jean-Lou
Marshall t’es un cul
T’as vu la machine à voler le temps
Elle se pâme de plaisirs
Roucoule de rires
Au concours du non-ennui
J’ai les clefs les clefs
de la p’tite fumée
Gourou reste avec nous
Gourou bois encor’un coup
La peau du cœur s’effrite
Le prisme de la gaieté irradie l’iris
Il pleut sur la miséricorde
Il pleut du bleu
Il pleut du bleu
Gong sur la machine molle
C’est le clown Zappa avec ses mères
Voue et elles se marient
De la joie plein vos poumons
Gourou reste avec nous
Gourou bois encor’ un coup
J’ai les clefs les clefs
de la p’tite fumée
A TOUS CES BRISEURS DE LANGAGE
De profundis la houle hulule: « Les yeux barques des poètes roulent »
Tangue tangue ma langue
L’ange nage le braqueur braque et l’innocent se branle
Chœur de mes pucelles:
Oremus sur ta framus
Dominus sur l’humus
Chœur de mes puceaux:
La boule se défoule
La moule s’écoule
Chœurs de mes vierges:
L’herbe défonce
Elle joue l’Annonce
Tangue tangue mon Ignu réincarnation de ce prophète de l’Hénaurme, ce vieil Ubu
Souvenez-vous en mes romantiques petits minets du langage surréalistique:
Le rhinocéros a déjà franchi les reins d’Eros; ah la partouze des douze préférés de cette chère harpe immolée!
Tangue tangue cette dingue de l’aventure
Point de départ... pas d’arrivée
Le cycle infernal c’est du vent
Le vent... c’est du temps
Evaporé en petite fumée
Cause toujours baba... cause toujours c’est vite écrit: un jour, comme dans les contes pour enfants, je pause mon stylo feutre, je plaide ma cause, et je file à l’anglaise
A Holly à Hollywood
On mâche du chewing-gum
Du carton du magnésium
Et on se tape des coudes
Comme on se tire dans le dos
Mes enfants instant solennel regardez ouvrez grands vos yeux que voyez-vous?
« Souriez Domont
ou
Le mont qui tracte le dos »
en Ut majeur
La pub fait des ravages
Le temps des sages
Le python a la rage
La course des âges
Tangue tangue. le drôle harangue:
Mais il écrit en vers oh la la la la quel poète!!
C’est une grande fresque alcoolique qu’il vous déverse
un p’tit peu psychédélique aux bords
et un chouia nostalgique à l’intérieur
le reste c’est angélique & bucolique
Sur un mini-cassette
on joue un bon blues
Et on fait un brin de causette
Sur la voie de la petite Ourse
Il coïte à tâtons
A bâtons rompus
Le joyeux chaton
Qui a trop bu
Sur un air de rock & roll
On joue au football
Croyez-moi -Parole! -
On ne va pas à l’école
Un poème c’est de l’euphorie
Sur du papier
Une fois passée
C’est de la caca-momie
Tangue tangue... et cassez les banques!
A vos casques!
A la littérature!
En voiture
Messieurs mesdames
Roulez roulez
et faîtes vos jeux
Rigolez!
Turlupitude
Coloriez!
Les tulipes peignent des rouges-gorges
Pictures à gorge déployée
Sur les ailes
Des pélicans & des faons
Chut! Chut! A voix basse, confidentielle
Ignare voici Ignu
C’est le gars Rimb’
Résurrectionné en Ubu
Dans la basilique des limbes
Aux douleurs! De l’alghipan
Aux crampes aux hématomes
Partez en Afghanistan
Pour glorifier votre home
Mes frères préférés: les hindous
Mais aussi les indiens
Ils disaient: « hein!
Quel vaillant hibou... »
Car ce jeune hibou il susurrait avec tendresse:
Vous êtes un trou
Orgie de sornettes
Il vagine: hou hou
Le carillon en fête
Tangue tangue. les barques soufflent:
Ecoutez:
Buvez vos douleurs
grillez vos rancœurs
embrassez vos sœurs
et saoulez vos cœurs
Riez à torrents perdus
pleurez aux pas retrouvés
accueillez les corps battus
et jouez dans les vagues de l’éternité
Sous le déluge
Croquez des mangues
Curez vos luges
Va va et tangue
......Tangue tangue tangue tangue tangue.....
L’ART
-Qu’y a-t-il dans tes yeux?
-Des nuages blanchâtres des bancs de saumons et le royaume de la sagesse
-Des tulipes aussi et la mémoire de l’histoire des phoques
-Assieds-toi dans mon bus magique
-Magnifique!! Oui réellement c’est très grand chez toi
-Et petit aussi comme les deux ailes de mon totem viking (un moment)... Et toi dans ton pays de casseroles
-Oh il surgit parfois les bons de quelques chamois...
-Jalousie n’est-ce-pas?
-Oui des histoires de joues pommées gommées pommardées...
-Ah! le temps où les anges brisaient l’Antécume...
-...Pour voir l’or des vagues siffler dans les étoiles
-(ensemble) ça c’est de l’Art; avec un grand A
- - FARCE CUITE DES VENDANGES
Qu'est ce que ceci?
-Il roule sa caisse
-Quoi? !!
-Un quai ici un quai là
-C’est un bateau avec deux yeux dedans à la coque
-Eh oui je préfère quant à moi le cake aux fruits
-Vous êtes un cas pardi.Complètement barjot
-Je mène ma barque comme je le peux. Et puis j’aime les p’tits chats
-Qui es-tu?
-Qu’est le sexe que j’ai?
-Cabotin canaillou...
-Arrête de canarder comme ça, veux-tu!
-Hibou ou giboue...
-Et le Bouddhisme zen?
-... ? !!
-Karine s’en va en paix et le meunier bat toujours son blé
-Tu dors ou tu rêves?
-After Math
-Rigolo
-Poils aux cocos
-C’est parce que tu aimes les noix de coco que tu dis cela
-Grand dieu! Plaise à Pluton c’est parce que les atomes existent et que les électrons tournent autour du noyau
-Si on revenait aux plaisances... aux bateaux par exemple
Raz de marée de tous ces cas
-(songeur)... En effet la friture...
-(après un moment -illuminé- ): ...La friture! ...la friture. oui le bateau est parti maintenant
A MOI FRANCISCO
Aérez! OM...
Take it easy
Shalom Shalom
Aux corps & esprits
O petit Jésus et toi aussi mon doux âne mange un peu d’avoine comme ça tu pourras franchir le mur du son. Et les sonorités terre astrales s’épanouiront
La pomme
en terre
Gomme
Toutes les aires
-Allaite les pivoines et les pensées planeront-
Ton chapeau
de mi-clown
Ton chapeau
de chipoun
Ta blues-robe
plaine d’étoiles
Les bébés gobent
rient & koilent
Et bien vois tout ça mon amour ça s’écroule & récure ça épure & saoule
-Le carrosse roule sa bosse et les nénuphars étoilent les nymphes-
Ta prière
pleine de pistache
C’est du lierre
sur mes moustaches
Ta voix miel
sur mon beurre
C’est une vielle
perçant les cœurs
Et bien vois tout ça mon amour ça s’écroule & récure ça épure & saoule
-Au parking de la sagesse le klaxon parcourt les caresses-
Ton gaz hilarant
les vaches se traient
C’est vraiment marrant
mon petit âne brait
Mange le gâteau
c’est ton heure
Il est là le Tao
en plein bonheur
Et bien vois tout ça mon amour ç s’écroule & récure ça épure & saoule
Allez la joie
alléluia
Hare hare
l’éternité
LES SPIRALES DU BONHEUR
C’est le corps « corps & biens » qui hurle sa déception comme une chatte triste qui jouerait du piano sur l’épaule du vent & sur l’apôtre parcourant le soleil. L’indépendance est belle comme la pancarte indiquant la voie du renard. Hurricane: des arcs-en-ciel de cynisme & d’espoir extraits de la non-satisfaction. Tiens mon pote préféré qui est en retard sur l’aire de stationnement. C’est la désaille complète. Moule à sexe: Moulinex!! Bien à nous les remparts solaires sont là. Il pleut sur la miséricorde. Des cordes à lier des cordes à délier: il n’a pas compris le langage télépathique. Un pot d’azalées & les cinq tulipes violettes ont chaud dans toutes les parties de leur corps devant les sourires & rires de cette chambrée. Allez circulez dans les spirales du bonheur.
BLUES DU PETIT POIS ILLARIE
J’ai le cœur qui chavire
Dans le cosmos du désir
Un petit pois gros comme une noix
Ce soir on va faire un terrible bœuf
Dans la marmite une fille
Bout; débordante de délires
Elle voit des moussons de plaisirs
Tripes à la mode de Caen jaune d’œuf
Dans le joual de ma carafe dorée
Luit femme fatale de mon âge
Tu es trop belle & trop sage
Un vegetable dérive teuf-teuf
Boum!! C’est l’éclatement: hisse et ho!
Dans une cuvette remplie d’eau
Coco fait coucou à la cocotte cosmique
La bobine se déroule à travers ping-peuf!
O le beau pousse-pousse que voici
O la belle natte que voilà
O le bel pussy-cat
O le bel ange Saint-Hilaire
O mon beau petit pois
O mon beau petit pois Illarie!
Illarie petit pois... petit pois Illarie...
TROUBLE-TEMPS
O mes femmes aux cœurs de dauphin & de mouton comme une azalée aux couleurs normandes
Sabots de Vénus
Sabots de la Vierge
Hommes creux et rose amère
Savourez
La mer de la sagesse
et
Les dents des entrailles
Cornes d’escargot
ondes & antennes
pôvre petit poulbot
La mélancolie des cumulus
Les mouvances de l’impatiens
Les noces de sang ce muguet quel délicieux arum
Les tempes de la métempsycose
Les peupliers de la méditation
Les tilleuls de la brume
Les herbes du clapier
Les claques de l’Angélus
La bonté sensitive de ce fumier
Beaucoup de chansons beaucoup de houx
Beaucoup de sages beaucoup de fous
C’est l’illumination du terroir
BON VOYAGE!
Au tableau il dessinait des spoutniks
P’têt ben la baguette magique Fagus
Réveillait le tic-tac cosmique du tic
La craie voyageait donc en mini-bus
Les quatre potes ni vus ni connus
Nous on aimait vraiment le français
Le monde libertaire Albert Camus
Et le théâtre du pays de Bray
En avant la zizique jouez dansez
La fée divine dessine Gandhi
M. Savary & ses animaux enjoués
Vibrent: « Prix d’honneur au Brie »
Tête de mule moule ta musique
De la douceur de la douceur
Bon voyage joli royaume chimérique
Et n’oublie pas ton saule pleureur
M. Sentin sereine était ta science-fiction
Une boîte de camembert c’est plus boum
Des mille et une nuits par billions
Un coquelicot chante le santon-sgroum
Honnie fût notre joyeuse révolution
Les fils & filles que l’on égorge
Chemin de croix croix de l’ébullition
Krishna mantra m’éblouit la gorge
Tu vois mon pote M. le professeur
Ca sert de faire le pouce et se balader
Toi & moi on est allé chez le même coiffeur
Découper des cadavres exquis et les brosser
La terre a tourné n’est-ce pas M. Gagarine
La tête en fumée les pieds dans les nuées
Les dieux se sont bien amusés prends une aspirine
Et regagne ta citrouille & ta fusée
Oui bon voyage! Il est de retour
L’amour croupillait sous le palier
Un bon tour et un grand bonjour
Et le bonheur dans ses souliers
SYMPHONIE COSMIQUE
SELON ST FRANCISCO
L’aquatique
ondule dans ma tête
Lunatique
tournoie dans ma tête
O Aqualung mon ami
Ecoute: la longue chaîne d’amour
arpente toujours la cascade bleue...
Pelle aux reins le pèlerin pèle le rien
On joue un bon blues
sur un mini-cassette
Et on fait un brin de causette
sur la petite Ourse
Cornes d’escargot
ondes & antennes
pôvre petit poulbot
O les ivresses molles
La saga des sages
O les courses folles
La saga des pages
Les poumons des androïdes pleurent
Le thé embaume les cœurs
C’est le printemps du bien-être
La folie doit être gaie
Allaite les pivoines & les pensées planeront
Mange un peu d’avoine & le mur du son éclatera
L’Albator
ou l’élan du conquistador
<
p align="center"> L’Albatros
ou le désir du cosmos
Les yeux des mystiques rient
A L’ASTEROÏDE B X 536O
LE TEMPS DU BIEN-ETRE
Le thé
Embaume les cœurs
C’est le temps du bien-être
Le délire des nuages
Plus d’aller-retour aux gares
Ma Baby est apparue
Le thé
Embaume les cœurs
C’est le temps du bien-être
La fumée des désirs
La saga des sages
Les courses folles
La saga des pages
Les ivresses molles
L’Oeil de Vishnou
Qui se dérobe
Et qui s’envole
Là-haut la prière à genoux
Qui s’étoile
Comme une feuille qui virevolte
Ah! Les couleurs des tours de la gaieté
ça détonne ça détonne
O ces tours si faciles & si aériens
Rien de plus facile que de jouer
Une ballade
La ballade du temps
Où l’on chantait la vie
Le thé
Embaume les cœurs
C’est le temps du bien-être
La folie doit être gaie
RAMAKRISHNA
Ramakrishna ô toi fou de Dieu
Tu es si simple et si divin
Que je vacille devant tes yeux
Et ton rayonnement de saint
Plein de lierre sur les murs
Souviens-toi: Lady Rosewall
Elle rêvassait aux mythiques atolls
Où pèlegrinait son chevalier au cœur pur
Ramakrishna ô toi fou de Dieu
Tu es si simple et si divin
Que je vacille devant tes yeux
Et ton rayonnement de saint
Mon corps navigue vers les cathédrales
L’arbre de l’Eveil dort
Je mange des chapatis & des dall
Sur les psaumes du Temple d’Or
Ramakrishna ô toi fou de Dieu
Tu es si simple et si divin
Que je vacille devant tes yeux
Et ton rayonnement de saint
Ce sont des javas des fêtes
La fête avec les copains les copines
Oh finalement c’est tout bête
Vous savez comme l’allégresse des capucines
Ramakrishna ô toi fou de Dieu
Tu es si simple et si divin
Que je vacille devant tes yeux
Et ton rayonnement de saint
Les visions et la nudité de l’ascète
En même temps la générosité du clown
La sagesse et le silence de l’anachorète
Avec la frimousse et les facéties de pitchoun
Ramakrishna ô toi fou de Dieu
Tu es si simple et si divin
Que je vacille devant tes yeux
Et ton rayonnement de saint
C’est un homme déjà d’un certain âge
Qui vit naturellement là en sage
Un fou de toi de moi qui louange la terre
Un chou-fleur un enfant un ver de terre
Ramakrishna ô toi fou de Dieu
Tu es si simple et si divin
Que je vacille devant tes yeux
Et ton rayonnement de saint
C’est un vieux c’est une vieille
Dominoes’dialogue... demeure des aïeux
Toute une vie! les blancs mottés.. la terre veille
Tu vois ce n’est que ça le Nirvana men fieu!
Ramakrishna ô toi fou de Dieu
Tu es si simple et si divin
Que je vacille devant tes yeux
Et ton rayonnement de saint
EXTRAIT DE L’EBAUCHE DE
PROSAINE
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P’t ben qu’oui P’t ben qu’non
Le temps s’est détraqué depuis longtemps
Alors Prudence Prudence
Ne mettons pas la charrue avant les bœufs
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Les cerfs-volants pourchassent les nuages
les nuages chassent les ans
les ans vivifient les sages
les sages vivent hors du temps
le temps regarde voler les cerfs-volants
les cerfs-volants fleurissent les nuages
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La danse des nébuleuses
alimente le blues de « oin-oin »
Le lait de ses cellules nerveuses
se vivifie aux senteurs du sainfoin
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LE CHANT
DU
PRINTEMPS CELESTE
LOGORRHEE POETIQUE
DESTROY
DEJA PARUS
L’été céleste: (1997)
Le cœur rédempteur: (1999)
L’art l’insurrectionnel... et Dieu: (2OO1)
Dernières nouvelles de l’Oublié littéraire: (2OO3)
Hommage à Arthur Rimbaud: (2004)
Fragments maudits: (2005)